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Football - Ligue 1: Statu quo en tête, la JSK refuse d'abdiquer

par M. Benboua

Quatrième victoire de la saison pour la JSK après une longue période de disette, treizième match sans défaite du NAHD et l'USMH qui retombe dans ses travers à Oran et hypothèque sérieusement ses chances de survie. Tels sont les faits saillants de la première partie de la 21e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis, disputée hier avec quatre matches au programme. Ainsi, à Tizi-Ouzou, la JS Kabylie, qui n'avait pas gagné depuis le 17 octobre dernier, a renoué avec la victoire aux dépens de l'USM Bel-Abbès dans un match marqué par une affluence record des supporters locaux, venus nombreux encourager les siens. Ziri Hamar avait ouvert la marque très tôt grâce à un penalty très contesté par les visiteurs (15'), avant que son camarade Benaldjia ne corse la marque à la 57'. Les gars de la Mekkera ont essayé de revenir et ont réussi à faire douter les locaux après la réduction du score de Segeur (73'), sans pouvoir égaliser en suite. Au classement, la JSK a évidement réalisé une bonne opération et quitte provisoirement la zone des turbulences, alors que l'USMBA est entrée dans le cercle très serré des équipes menacées.

Pour ce qui est du leader, le CSC n'a pas tremblé malgré le huis clos et a remporté un précieux succès à domicile devant l'US Biskra, qui lutte pour son maintien. A la faveur de cette victoire, signée Abid (5'), le Chabab conforte son fauteuil, mais reste sous la menace du MC Oran qui, lui aussi, a réalisé la bonne affaire de la journée en venant à bout difficilement de l'USMH, grâce à Chibane (70'). Il faut dire que les Harrachis sont plus que jamais dans le rouge et il leur faudra désormais un véritable parcours de champion pour espérer s'en sortir. Enfin, au stade Omar Hamadi de Bologhine, le derby entre le Paradou AC et le NA Hussein Dey n'a pas connu de vainqueur. Les gars de Hydra ont cru faire l'essentiel en prenant l'avantage à l'heure de jeu par Naidji, mais c'était sans compter sur le retour en force des hommes de Dziri Billel en fin de match, remettant les pendules à l'heure à six minutes de la fin de la rencontre par l'intermédiaire d'Alati, qui permet à son équipe de rester dans la première partie du tableau.