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Est :
Constantine - Ils demandent à être payés: Les fournisseurs des cantines scolaires observent un sit-in
par A. E. Abci ![]() Les
38 fournisseurs des cantines scolaires non payés pour les approvisionnements
des dites cantines en divers produits, pour le 1er et 2ème trimestre 2017, se
sont rassemblés jeudi dernier devant le cabinet du wali pour solliciter son
intervention afin de débloquer la situation « très préjudiciable à leur
trésorerie ».
Leur représentant, M. Imed, a insisté sur le fait que l'argent existe en ce sens qu'il a été transféré par le secteur de l'éducation et mis à disposition de l'APC et ce, depuis le mois de février 2017, dira-t-il. « Maintenant qu'est-ce qui se passe et pourquoi nous ne sommes toujours pas réglés pour une somme cumulée de 15 milliards de centimes, nous voulons bien le savoir », ajoute-t-il. Et de souligner que ce qui est déroutant dans cette affaire c'est que toutes les APC de la wilaya ont procédé à l'assainissement des situations dans leurs communes et ne reste que celle de Constantine, qui tarde à le faire. Il explique « nous sommes 38 fournisseurs qui, d'après les contrats trimestriels ou semestriels signés entre les deux parties, sommes chargés d'approvisionner les cantines scolaires des écoles primaires de la commune en diverses denrées alimentaires, pain, viandes rouges et blanches. Et cela, précise-t-il, pour un total de six mois (1er et 2e trimestre), le 3ème trimestre ayant coïncidé avec les vacances scolaires et le 4ème, les cantines des écoles primaires n'ont pas fonctionné ». Et de faire savoir que les concernés n'ont pas cessé de relancer l'APC dès les 1ers mois de 2017, mais à chaque fois leurs interlocuteurs leur font des promesses pour une solution proche, sans aucun résultat jusqu'à présent. Et de rappeler que pourtant et d'après une instruction spéciale du ministère de l'Intérieur, ordre a été donné aux APC de régler les factures des fournisseurs des cantines scolaires, selon la formule en vigueur lors des années précédentes. « Dans ces conditions, bien évidemment nous nous sommes plaints et avons écrit au wali, mais sans réponse », notera-t-il. Notre interlocuteur précisé que « cette malheureuse situation nous a fait entrer dans une impasse, avec le spectre de la faillite au-dessus de nos têtes du fait des dettes que nous avons contractées par-ci par-là, pour nous en sortir et payer nos employés et aussi faire vivre nos familles ». Les concernés ont été reçus par le secrétaire générale de la wilaya, qui après avoir téléphoné au P/APC, leur apprendra que le retard est dû à des procédures administratives, qui sont d'ailleurs en cours de finalisation. |
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