La direction de l'éducation de Chlef a indiqué que la grève à laquelle les cinq syndicats réunis sous la bannière de l'Intersyndicale de l'éducation ont appelé n'a été suivie qu'à 0.98% à travers le territoire de la wilaya de Chlef.

Toutefois la direction tout en rappelant que la grève a été déclarée illégale par la justice tient à souligner que les enseignants n'ayant pas rejoint leurs établissements respectifs ont été licenciés conformément à la législation en vigueur. La direction n'a pas cité le nombre d'enseignants touchés par cette mesure. Par ailleurs à la suite de ce mouvement de grève qui a touché particulièrement le moyen et le secondaire, les parents des élèves de classes d'examen (Bac et BEM) se sont « rabattus » sur les cours de soutien afin que leurs enfants puissent rattraper le retard et affronter par conséquent dans de bonnes conditions leurs examens de fin d'année. Mais ces cours de soutien, faut-il le souligner, ne sont pas à la portée de nombreux chefs de familles qui vivent déjà dans la précarité. Alors débourser 5.000 dinars pour un smicard relève de l'impossible.

Il faut dire que certains enseignants ont «découvert le filon», surtout en ces temps de grève, et en profitent au maximum, fera remarquer un retraité. Il est vrai qu'une pièce dans un appartement et un tableau collé au mur suffisent pour accueillir une dizaine d'élèves sinon plus.