En dépit des quantités assez importantes de pluie enregistrées depuis bientôt un mois, les agricultures de la région de Sendjas sollicitent les responsables de la wilaya de Chlef pour intervenir auprès des responsables du barrage d'Ouled Ben Abdelkader afin qu'ils consentent à lâcher l'eau pour irriguer leurs terres. Selon les céréaliculteurs, « il existe deux contraintes majeures pour atteindre une bonne production de céréales, à savoir les variations interannuelles des précipitations ainsi que la répartition des précipitations dans le temps, trop souvent irrégulières où les printemps accusent un déficit pluviométrique. Durant cette période, les céréales sont soumises à un stress hydrique.

Ce stress altère la production. Des apports d'eau durant cette période permettent à la culture d'exprimer, au mieux, sa croissance et son développement et, par-delà un rendement à l'hectare avoisinant les 50 quintaux ». Les spécialistes estiment que les céréales, et spécialement le blé, sont gourmandes en eau et demandent une quantité appréciable pour qu'elles poussent et donnent un meilleur rendement.

Par ailleurs, conscients que la ressource en eau représente un enjeu stratégique qu'il y a lieu de préserver et en même temps qu'elle impose une utilisation rationnelle.

Les pouvoirs publics ont donné leur accord quant à l'accès à l'eau souterraine à travers des forages et comme complément à l'irrigation, l'eau provenant du barrage de Sidi-Yagoub dans la commune d'Ouled Ben Abdelkader, particulièrement lorsque le besoin se fera ressentir réellement.