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![]() ![]() ![]() ![]() Entendre parler des voleurs d'olives est devenu commun. Ces derniers
reviennent pour sévir à chaque saison de la cueillette d'olives, notamment dans
les régions oléicoles de la wilaya de Bouira. Ainsi,
ils sont signalés au niveau des localités de Saharidj,
sur les plaines d'Ahnif, dans la daïra de M'Chedallah, aux villages d'Ath Laqser,
et quelque part ailleurs certainement. Même si l'actuelle campagne de
cueillette d'olives s'annonce peu abondante, et pas riche par rapport à celle
de la saison dernière, elle continue quand même à attirer plus de crapules qui
investissent les oliveraies d'autrui, afin de s'emparer de leurs productions,
et cela malgré le rendement passable attendu. Selon les témoignages de quelques
propriétaires d'oliveraies, les malfaiteurs agissent la nuit et en bandes. Une
fois leur butin constitué de quelques quintaux d'olives, réunis après des
nuits, et parfois même de jour, ces maraudeurs écoulent leurs marchandises
volées, à raison de 70 à 80 dinars le kilo d'olives par la suite.
Encouragés certainement par la présence de receleurs qui ont de tout temps existé, le problème de ne pouvoir fourguer leurs marchandises faute de preneurs ne risque pas de se poser. Il suffit seulement de ne pas se faire attraper quand il est question d'opérer dans les oliveraies. Il est étrange que ce genre de brigandage existe chez nous, pourtant il nous était complètement étranger dans le passé. Il y a de quoi s'attrister quand nous pensons aux paysans qui n'ont d'autres ressources de subsistance que leurs récoltes d'olives, que des canailles dérobent sans avoir à en rougir de honte. Il arrive que certains de ces voleurs soient arrêtés, grâce à la vigilance des villageois qui veillent en faisant le guet aux alentours de leurs vergers oléicoles. Mais ce n'est pas pour autant que cette espèce de maraudeurs arrive à mettre fin à son forfait, qui est devenu visiblement un métier lucratif, malgré les risques encourus. |