Bien entendu, Saïd Belaribi, l'entraîneur de l'IRBEl-Hadjar, équipe qui évolue en inter-régions groupe Est, était satisfait de la victoire contre le NRBTéléghma chez lui, même par la plus petite des marges. «Mais elle est tout à fait logique», a-t-il estimé en argumentant qu'en dépit de certains paramètres subjectifs qui ont entouré cette rencontre, tous en faveur de l'équipe locale, celle-ci n'est jamais parvenue à inquiéter l'IRBEH dont les joueurs ont terminé la partie à l'aise. «Ce qui montre la qualité de la préparation d'intersaison que nous avons effectuée», a-t-il dit. L'entraineur guelmi a révélé que son équipe était partie à Téléghma, ville située dans la wilaya de Mila, dans la ferme intention de ramener un bon résultat. «Nous avons marqué exactement après quatre minutes de jeu. Et on aurait pu tuer le match assez tôt, car nous avons eu deux occasions nettes que nous avons malheureusement râtées.

C'était un match facile pour nous car l'équipe adverse, sans méthode de jeu et sans condition physique, jouait anarchiquement et abusait de longues balles que notre défense a repoussées facilement», a-t-il souligné. Sur ce, Belaribi a signalé qu'en seconde mi-temps, «le referee a subi une grosse pression des dirigeants de l'équipe téléghmie et un des leurs, le président du club, me semble-t-il, s'est permis de frapper l'arbitre de la rencontre en pleine action de jeu. Et à notre grand étonnement, le referee n'a pas réagi le moins du monde alors qu'il aurait dû arrêter la rencontre. Toutefois, il a accordé de nombreux coups francs contre nous et a fini par expulser un de nos joueurs à un quart d'heure de la fin du match. Il faut signaler aussi que la seconde période a repris avec quelque 25 minutes de retard. Malgré toutes ces anomalies, nos joueurs ont tenu bon et su gérer le résultat jusqu'à la fin», dira en conclusion l'entraineur.