|
|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Cap sur les légumes secs ?
par J. Boukraa
 Dans le cadre de
la préparation de la prochaine saison, des guichets uniques ont été ouverts au
niveau des coopératives des céréales et des légumes sec afin de permettre aux
agriculteurs de renouveler leur dossier de demande de crédit Rfig, a indiqué M. Brachemi El
Hadj président de la chambre de l'agriculture, récemment sur les ondes de la
radio locale. Selon le même responsable, le crédit leur permettra d'acquérir
une semence traitée et de bonne qualité, surtout que le secteur mise sur
l'augmentation de la superficie des légumineuses. M. Brachemi
a ajouté que, cette année, la totalité des semences destinées aux agricultures
de la wilaya a été produite localement, soit à Oran. «C'est une première. On
prévoit même d'approvisionner d'autres wilayas », a-t-il souligné. En effet,
les légumineuses trouvent une place importante dans le quotidien. Riches en
protéines et en fibres, elles apportent, en combinaison avec les céréales, les
acides aminés essentiels que le corps ne sait pas fabriquer et que seuls
viandes et poissons fournissent.
Comme le secteur
de l?agriculture est le premier a
être touché par la faible pluviométrie de ces dernières années, les
responsables du secteur lancent un appel aux agriculteurs locaux de se tourner
vers la culture de légumineuses et en particulier celle du pois chiche. M. Brachemi a ajouté que pour cette année ses services tablent
sur l'augmentation de la superficie destinée à la culture du pois chiche, qui
va passer de 200 à 700 hectares. Cette culture est très peu gourmande en eau et
peut apporter d'énormes bénéfices à l'économie nationale. La production de pois
chiche ne demande pas de moyens matériels et humains colossaux, surtout que la
mécanisation nécessaire existe et est facilement accessible et pourrait aider à
réduire la facture d'importation de plusieurs millions de dollars.
L'augmentation de la production va permettre de maintenir son prix et éviter
les hausses. Actuellement, le pois chiche est cédé entre 300 et 400 dinars le
kilo selon la qualité, le calibre et le pays d'origine. Près de 50% de la
production est cultivée dans des parcelles dans la circonscription de Bethioua. La culture de pois chiche peut se faire
tardivement, c'est-à-dire au mois de janvier, et elle contribuera de manière
significative à enrichir les sols cultivés en azote et phosphate de façon
naturelle.
| |
|