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![]() ![]() ![]() ![]() Trois points glanés durant les
quatre derniers matches, deux buts inscrits, trois concédés, une dixième place
au classement avec quatorze points de retard sur le leader, le PAC, et sept sur
le troisième, la JSMB. Ce sont là les prémices d'une saison ratée qui se
profile à l'horizon. Encore plus, l'ASMO est loin d'être une équipe
convaincante. En cause, plusieurs paramètres : l'absence de complémentarité à
des postes clés, avec des joueurs qui n'ont rien prouvé et ce, malgré les
éloges de certains proches de l'équipe pour duper les supporters. Face au WAB
pourtant, rien ne présageait une contre-performance devant un promu, venu
surtout pour limiter les dégâts. Mais, en football, il faut savoir oser.
C'est là où les Boufarikois ont construit leur succès devant une équipe sans âme, avec des joueurs bien loin du niveau exigé pour jouer les premiers rôles. Les déclarations dans la presse de certains joueurs, soutenus par quelques responsables, ne changeront pas grand-chose. Les matches, ça se gagne sur le terrain. Or, là, il semble que l'ASMO est loin de la réalité et les clignotants sont au rouge. Certains responsables asémistes ne semblent guère se soucier de cette situation et de ses répercussions. Nous avons essayé de prendre attache avec le président du CSA et le grand décideur de l'équipe, Merouane Baghor, mais tous nos appels furent voués à l'échec. En revanche, nous avons pu contacter Saâdoun Mohamed « Moumouh », qui nous a déclaré qu'il ne compte pas poursuivre sa mission au sein du club. Le principal bailleur de fonds a pourtant joué la carte de la motivation. « J'ai fixé la prime de la victoire face au WAB à huit millions de centimes que j'ai ramenés au stade, ainsi que les chèques de trois mois de salaires. Mais nous sommes passés à côté. Si des décisions ne seront pas prises et que des changements ne sont pas effectués, je prendrai du recul. Je ne suis pas venu pour être insulté. Je voulais apporter un plus à l'ASMO avec mes propres moyens. Aussi, il est anormal que l'on m'endosse la responsabilité des échecs de l'équipe », nous a-t-il affirmé. Selon notre source, Saâdoun Mohamed compte provoquer une réunion d'urgence avec les membres du club pour débattre la situation et trouver si possible les solutions adéquates. « Sinon, je pars. Je ne suis pas là pour bricoler ou pour payer les erreurs des autres. J'ai prouvé ma bonne volonté. Je laisse mes affaires et je viens au stade apporter le soutien moral et la motivation matérielle aux joueurs. Je donne le meilleur de moi-même, mais en vain », dira-t-il. A notre avis, les raisons sont multiples et personne ne veut assumer ses responsabilités ni se soucier de l'absence des supporters, l'ASMO évoluant devant les gradins presque vides. Le problème réside dans l'anarchie dans la gestion du club. Cette défaillance et cette anarchie risqueraient donc de compromettre l'avenir du club et ce, sans omettre de signaler le manque flagrant de perspicacité dans le recrutement de presque une douzaine de nouveaux éléments, sans recevoir en contrepartie le plus escompté. Ajoutez à cela l'indiscipline de certains joueurs. D'ailleurs, le coach Mohamed Henkouche vient de renvoyer juste après le match de Biskra trois éléments, El Ghomari, Boukatouh et Boutiche qui seront traduits en commission de discipline. |
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