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![]() ![]() ![]() ![]() Préparer les vacances scolaires pour une date
déterminée à l'avance, puis se voir intimer l'ordre d'avancer cette date le
jour même des vacances met n'importe qui dans l'embarras. Ainsi, les vacances
d'hiver qui devaient être écourtées à 10 jours au lieu de 15 et qui ont fait
couler beaucoup d'encre, de salive et de sueur aux élèves, aux parents, aux
policiers et aux enseignants, ont été rallongées pour atteindre 18 jours,
c'est-à-dire du 20 décembre 2016 au 8 janvier 2017. Cette décision a été prise mardi
en milieu de journée et mise en ligne par le biais du site du ministère de
l'Education nationale. Aussitôt, branle-bas de combat dans les directions de
l'éducation à travers les wilayas qui, prises de court, ont ordonné par
téléphone aux directeurs des établissements scolaires de mettre les enfants en
vacances à partir du 20 décembre, ordre qu'ils ont reçu, pour certains, après
la sortie des classes, d'autant plus que le mardi après-midi, les élèves n'ont
pas cours. Un directeur nous a informé avoir reçu un appel téléphonique d'une
inspectrice l'informant du début des vacances à partir du 20. D'ailleurs, nous
avons appris qu'un directeur, pris de cours, a été obligé de demander à un imam
d'informer les fidèles que leurs enfants sont déjà en vacances et qu'ils
doivent les garder chez eux. Certains affirment que la raison de la
précipitation dans le changement de la date des vacances est liée à la
protestation des lycéens qui sont sortis dans la rue dans plusieurs wilayas
contre la décision de ramener les vacances d'hiver à 10 jours seulement et que Benghebrit a préféré les «libérer» plutôt qu'à être obligée
de gérer cette situation explosive. D'autres estiment qu'elle a reçu des ordres
du gouvernement pour éviter les débordements, surtout après ce qui s'est passé
à Béjaïa et ailleurs, alors que des sources déclarent
que Benghebrit serait partante, ulcérée par tout ce
qui se passe autour de son département et des décisions qu'elle a prises.
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