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Oran :
Unités polluantes à l'intérieur du tissu urbain: Le projet de délocalisation relancé
par D. B. ![]() A
l'arrêt depuis plus de quatre années, le projet de délocalisation des activités
nuisibles, situées à l'intérieur du tissu urbain, a été relancé par les
services de la wilaya d'Oran, sur instruction du wali. Selon des sources
proches de la commission de l'environnement de l'APC d'Oran, plusieurs unités
nuisibles, recensées en 2009, par une commission mixte installée, à l'époque,
par la wilaya, sont concernées par la délocalisation. Ces unités seront
transférées vers d'autres sites situés, dans la périphérie de la ville, et dans
des communes limitrophes, dans le cadre des études des plans d'occupation du
sol (POS) et conformément à la nomenclature des établissements classés. Nos
sources indiquent que la commission composée de plusieurs services, avait
ficelé l'enquête foncière, avant que le projet ne soit mis en veilleuse. Selon
les mêmes sources, la commission avait entamé des enquêtes pour préparer
d'éventuelles opérations d'expropriation et de compensation, dans le cadre du
transfert de ces activités. Notre interlocuteur signale, en outre, que la commission
avait établi un rapport sur les sociétés qui ont déjà bénéficié de terrain, à
titre de compensation, et qui n'ont pas déménagé. La présence
de ces activités constitue un véritable casse-tête pour les gestionnaires qui
se sont succédé à la tête de cette wilaya, d'autant plus que le tissu urbain
connaît une présence considérable de ce genre d'activité dont la majeure partie
a été implantée à une époque où leur site était considéré comme zone
périphérique, mais avec l'extension de la ville ces activités se sont
retrouvées enclavées, à l'image des usines, des entreprises et des sociétés
polluantes, recensées dans les quartiers de Gambetta, St Charles, Sananes, El Hamri, Petit Lac,
etc. Il s'agit, entre autres, d'activités liées à la transformation de
cuir, de produits ferreux, de métaux, de dérivés du pétrole, etc. Actuellement,
et dans le cadre des instruments d'urbanisme, notamment le PDAU et les POS,
leur transfert est plus qu'impératif. En principe, les espaces libérés par les
unités transférées seront utilisés pour la projection d'équipements d'utilité
publique qui font défaut.
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