Le fameux «complément alimentaire» du nom de RHB, objet de controverses, qui continue de faire l'actualité, a pris le chemin de la Tunisie par le truchement des contrebandiers qui sont parvenus à l'acheminer par les accès connus du côté de Bougous et Séliana, commune de Bouhadjar sur la bande frontalière. Ces fameuses boîtes connues des diabétiques qui s'étaient rués pour les acheter avant que les pouvoirs publics ne les retirent des officines pharmaceutiques en attendant les conclusions des enquêtes sur ces soi-disant comprimés miracles, sont cédées sous le manteau dans les souks du côté de Tabarka, Bab Djedid et Bab Esouika dans la capitale Tunis entre 50 et 60 dinars tunisiens, soit un peu plus du double qu'en Algérie.

La médiatisation du produit et une dénomination (Rahmat Rabi) jouant sur la fibre sensible de la religion ont eu les effets que chacun connaît sur des gens crédules et déboussolés face à une maladie de plus en plus répandue.