Ce sont le CRB et l'US Chaouia qui ouvriront le bal des 16es de finale de la Coupe d'Algérie, avec un match avancé dès cet après-midi au stade du 20 août 1955 de Ruisseau. Une rencontre que les hommes de l'entraîneur Badou Zaki auront à cœur de remporter pour poursuivre leur aventure, surtout qu'ils sont en phase de renouveau après leur passage à vide. Aussi, le Chabab traverse une crise administrative depuis quelques semaines, née du retrait du président Réda Malek des affaires du club, ce qui a conduit à la nomination d'un directoire. Après un premier échec dans la nomination d'un nouveau président, les membres du Conseil d'administration devraient se réunir une nouvelle fois dans les prochains jours pour essayer d'éviter le pire. En tout cas, en championnat, le CRB est parvenu à s'extirper de la zone des relégables et cela pourrait lui être d'un grand apport psychologique dans l'épreuve populaire. Ceci dit, pour espérer préserver ce bel état d'esprit, le Chabab doit obligatoirement passer l'écueil de la formation de l'US Chaouia, un ancien pensionnaire de l'antichambre de l'élite, qui occupe le ventre mou du classement en championnat national amateurs (groupe Est). Or, pour le CRB ce serait commettre une énorme erreur que de sous-estimer cette équipe de l'USC. Cette dernière effectuera le déplacement avec la ferme intention d'arracher la qualification et ce, en dépit de la programmation qui a déplu aux dirigeants du club chaoui, estimant qu'après avoir parcouru 1000 km pour aller jouer contre Touggourt vendredi passé, ils n'ont bénéficié que de trois jours pour se préparer avant de reprendre la route et effectuer 450 km pour affronter le CRB à Alger. «Veut-on nous éliminer, indirectement face au CRB ? Pour moi c'est de l'injustice», avait déclaré le président Yahi, qui avoue cependant que son équipe ne lâchera rien et qu'elle se donnera à fond pour passer cet écueil à condition que « l'arbitrage soit à la hauteur », avait-il averti.