Une vieille bâtisse s'est effondrée, avant-hier, au niveau de la rue des Maquisards sans faire de victime, fort heureusement. La bâtisse en question, dont les habitants ont été évacués il y a une dizaine de mois, menaçait ruine depuis longtemps, selon des riverains, et après une longue résistance à l'usure du temps, elle a fini par s'écrouler. «Heureusement qu'il n'y avait pas de passants au moment de son effondrement», répétaient les gens qui avaient l'habitude d'emprunter le chemin à proximité de cette vieille bâtisse pour rejoindre le centre-ville ou rentrer chez eux.

Ainsi, avec cet effondrement, c'est tout le problème des bâtisses menaçant ruine, dont les occupants ont été relogés à la nouvelle ville Ali Mendjeli dans le cadre du relogement des habitants de sites menacés par les glissements de terrain, qui se pose avec une grande acuité. Car, toutes les bâtisses évacuées restent encore en l'état.

C'est vrai que les ex-occupants de ces lieux ont été sauvés des dangers qui pesaient sur leurs têtes, mais le drame n'est pas pour autant bien loin. C'est que les lieux ici à la rue des Maquisards ou à la vieille ville, où de nombreuses bâtisses ne tiennent pas debout, restent des passages obligés pour des dizaines de citoyens, d'où le risque encourus par ces gens. Pourquoi n'y a-t-il pas eu de démolition de ces bâtisses ? Vraisemblablement, toute la problématique est à ce niveau de la gestion de toutes les zones évacuées. Faut-il attendre qu'un drame survienne en ces lieux abandonnés pour prendre des décisions énergiques sur ce plan ?