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![]() ![]() ![]() ![]() «Les problèmes
soulevés par les transporteurs publics desservant les quartiers d'El-Gammas et Sissaoui, en grève depuis dimanche dernier (11 décembre),
ont été pris en charge par le secteur urbain de Sidi-Mabrouk et la sûreté
urbaine et vont être réglés dans quelques jours», nous a déclaré hier en fin
d'après-midi le responsable du syndicat des transporteurs publics, M. Bousmid, au sortir d'une réunion qu'il venait de tenir avec
le chef du secteur urbain en présence d'un représentant de la direction des
transports.
«Le chef du secteur urbain nous a demandé un délai de 15 jours pour régler définitivement le problème de la station et des fraudeurs. Nous nous sommes réunis le matin avec la sûreté urbaine et les responsables de l'ordre ont promis qu'ils vont prendre également le problème en charge. Nous allons à présent essayer de convaincre les transporteurs pour qu'ils mettent fin à la grève et reprendre le travail demain mercredi sur les lignes El-Gammas et Sissaoui», a ajouté notre interlocuteur qui s'est déclaré optimiste quant au dénouement de cette crise de transport qui pénalise beaucoup les populations de ces deux cités, privées de moyens de déplacement depuis trois jours. Née de la «concurrence déloyale» des taxis de la fraude qui ont pris possession de force la station intermédiaire de la cité Daksi Abdesselem et leur chipent la clientèle d'El-Gammas, la grève déclenchée par les transporteurs qui desservent cette grande cité populaire était entrée hier dans sa troisième journée. Ils sont environ une cinquantaine de bus à desservir El-Gammas, dont certains poussent jusqu'à la cité Sissaoui, située à mi-chemin entre Constantine et El-Khroub, qui ont été «chassés» de la station en question la laissant aux fraudeurs qui s'arrêtent à El-Gammas. D'où le problème de déplacement posé aux populations des deux cités laissées en rade depuis trois jours. Les propriétaires de bus qui ont débrayé en ont profité pour poser non seulement le problème de la fraude, mais aussi tous les problèmes qu'ils rencontrent sur cette ligne: le cas de la suppression de la station terminale d'El-Gammas qui a été remplacée par celle de Sissaoui, la circulation inextricable de la cité Daksi et à l'entrée de la cité El-Gammas où existe une grande anarchie. Ils ont tout mis sur la table. Mais, d'après l'explication qui nous a été donnée par M. Bousmid, pour le moment seuls les cas des stations et de la fraude vont être pris en charge. Le reste le sera à long terme dans les nouveaux plans de circulation qui vont être élaborés par les autorités concernées. |
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