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![]() ![]() ![]() ![]() La Ligue des champions d'Europe revient au-devant de la scène avec la quatrième journée qui, et conformément au calendrier habituel, n'est autre que le remake de la précédente étape, la seule différence - de taille - étant que les clubs ayant reçu seront de sortie cette fois, ce qui change sérieusement les données. Dans le groupe A, la cause est entendue en ce qui concerne les deux tickets donnant accès à la seconde phase. Arsenal et Paris SG sont les lauréats plus que probables au vu de leur supériorité sur le FC Bâle et Ludogorets, étant lâchés sans aucun espoir de retour. Battus au parc des Princes, les Suisses reçoivent Paris SG actuellement moins souverain, mais qui est capable de tirer son épingle du jeu, alors que les Bulgares se trouvent dans la même situation que les Helvétiques. L'unique objectif du FC Bâle et du Ludogorets demeure la troisième place qualificative pour l'Europa League. C'est une tout autre histoire dans le groupe B où trois équipes sont en lutte pour la première place et qui semblent très proches l'une de l'autre. Il s'agit, dans l'ordre du classement, de Naples, Besiktas et Benfica. Or, les Portugais auront la latitude de faire le plein face au Dynamo Kiev qu'ils ont déjà battu dans son fief. C'est donc le choc entre les Turcs et les Italiens qui retient l'attention. Battus en Série A par la Juventus, les Napolitains sont relégués à sept longueurs, et tout indique qu'ils vont éprouver des difficultés à s'en tirer à bon compte face à un adversaire qui aura l'opportunité de prendre une sérieuse option en attendant la prochaine journée où il recevra Benfica. Dans le groupe C, on redoute le pire pour le FC Barcelone, absolument méconnaissable et amorphe samedi soir face à la lanterne rouge de la Liga. Certes, l'infirmerie du Barça ne désemplit pas avec les blessures de Piqué, Alba, Inesta et Mathieu, mais le trio Messi-Suarez-Neymar était à côté de ses pompes samedi, ce qui inquiète au plus haut point les fans des Blangrana. En revanche, Manchester s'est ressaisi en Premier League avec le duo Agüero- Gudogan (4 buts), sans oublier l'esprit de revanche qui anime les Anglais et leur entraîneur Pep Guardiola, sévèrement critiqué par la presse d'outre-Manche. Ce qui est néanmoins rassurant pour le Barça, c'est qu'il possède une confortable avance (5 points) sur son adversaire et même une défaite ne sera pas dramatique. Il n'empêche que la gestion tactique du coach Luis Enrique laisse beaucoup à désirer. Et ceci pourrait servir les intérêts de Guardiola. La seconde rencontre de ce groupe s'annonce assez équilibrée entre les Ecossais du Celtic déterminés à se battre jusqu'au bout face aux Allemands de M'gladbach, tous deux condamnés à viser la troisième place. Dans le groupe D, la supériorité du duo Atletico-Bayern ne fait pas l'ombre d'un doute. Les Madrilènes, véritable épouvantail dans le circuit de la Ligue des champions depuis plusieurs années, ont renoué avec le style qui a fait leur réputation - défense renforcée et contres. La nouveauté, c'est que Griezmann est épaulé par deux coéquipiers efficaces. Il s'agit du Belge Carrasco et du Français Gameiro, buteurs encore cette semaine en Liga. Et personne ne voit l'équipe de Diego Simeone faire la moindre concession aux Russes de Rostov à la traîne. Quant au Bayern, il ne risque pas grand-chose à Eindhoven, face à un PSV certes combatif mais limité. En principe, avec ses vedettes, le Bayern va dérouler et s'imposer sans coup férir. |
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