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![]() ![]() ![]() ![]() Les supporters du CSC sont montés au créneau, dimanche, pour exiger le départ du directoire mis en place par l'actionnaire majoritaire, l'Entreprise nationale des travaux aux puits. Et pour obtenir gain de cause, ils ont commencé par exercer des pressions en empêchant les joueurs de s'entraîner. Dimanche soir, en effet, lorsque les joueurs et le staff technique sont arrivés au stade de l'Institut national de formation des cadres de la jeunesse et des sports, mitoyen au stade Hamlaoui, pour reprendre les entraînements, ils ont trouvé une cinquantaine de fans qui leur barraient l'entrée. En faisant demi-tour pour se diriger vers l'annexe du stade Hamlaoui, les joueurs ont été également empêchés d'y accéder par d'autres supporters. Ce faisant, les protestataires ont d'abord critiqué sévèrement les joueurs pour leur mauvaise prestation de vendredi dernier face à l'O Médéa et la défaite humiliante qu'ils ont subie. Ils ont fustigé ensuite les membres du directoire, leur reprochant la mauvaise gestion du club, la zizanie qu'ils entretiennent entre eux et, surtout, leur inertie à propos du recrutement d'un entraîneur pour suppléer le départ de Didier Gomez. Et sur ce chapitre, les supporters mécontents ont évoqué tour à tour l'épisode Roger Lemerre en insistant sur les conditions humiliantes de son départ. Enfin, l'entraîneur belge, Paul Put, qui a fait faux bond en optant pour l'USMA, a été traité de la même façon. « Par leur comportement, ces gens ont forgé au CSC une mauvaise réputation de club mal géré. Le CSC est connu maintenant, non seulement sur le plan national où aucun entraîneur digne de ce nom ne veut venir le prendre en charge, mais aussi sur le plan international pour les mêmes raisons », nous ont confié les supporters que nous avons rencontrés au centre-ville. Ces derniers ont promis qu'ils ne relâcheront la pression que lorsque les membres de ce directoire honni seront partis. |
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