La fermeture, hier, de la rue Tatache Belkacem à la circulation automobile, non accompagnée de la mise en place des plaques d'indication nécessaires, a créé une pagaille monstre sur cet important axe routier donnant accès au centre-ville. En effet, en l'absence d'indications claires et nettes au début de la rue, ou juste après le pont de Bab El Kantara, des véhicules venant de la cité Emir Abdelkader, Ziadia et du plateau de Mansourah se sont engagés jusqu'aux deux tiers de ladite rue pour trouver un barrage dressé au niveau du lycée Rédha Houhou, lieu des travaux à faire et du mur de soutènement effondré. En effet, ce n'est qu'à cet endroit que l'on s'aperçoit que l'artère est fermée. Et là avec un bloc de béton mis en travers de la chaussée et la présence de deux policiers, les véhicules ont fait déjà les deux tiers de la rue, représentant plus de 500 mètres, qui plus est en pente.

Ainsi, c'était la vraie pagaille et la foire d'empoigne sur cet axe routier, hier, et cela entre les conducteurs qui redescendaient la rue et ceux qui continuaient leur montée, ne sachant pas encore qu'elle vient d'être fermée pour travaux. Pendant que les uns faisaient des manœuvres pour rebrousser chemin, les autres ne sachant pas ce qui se passait et pensant plutôt à un blocage de la circulation, n'arrêtaient pas de klaxonner.

Questionné sur ce sujet, le directeur des transports de l'APC, M. Bouarroudj, dira que toutes les dispositions ont été prises pour compléter et achever aujourd'hui l'installation des plaques de signalisation dans les endroits réglementaires et désignés pour ce faire.