
Le
tirage au sort du dernier tour des éliminatoires du Mondial-2018 zone Afrique
qui s'est déroulé au Caire ce vendredi a placé l'Algérie dans le groupe B aux
côtés de deux autres mondialistes qui ont pris part à la dernière édition au
Brésil, à savoir le Cameroun et le Nigéria. Il est clair qu'à ce stade de la
compétition, toutes les équipes se valent et il faut se battre pour décrocher
le fameux sésame pour la Russie. Dans ce contexte, si on réfère à la carte de
visite du Nigeria et du Cameroun, la mission ne s'annonce pas de tout repos
pour les Verts, mais l'Algérie part avec un avantage certain par rapport à ces
deux concurrents qui, faut-il le souligner, ont perdu de leur superbe ces
derniers temps, les Lions indomptables sont en phase de reconstruction après la
retraite de bon nombre de cadres dont Eto'o, alors
que le Nigeria est en pleine crise comme l'atteste son absence à la CAN -2017.
Il en est de même pour la Zambie vainqueur de la CAN-2012 sous la coupe d'Hervé
Renard, actuellement entraîneur du Maroc, et qui ne sera pas du voyage au
Gabon, laissant la place à la surprise du Groupe E des éliminatoires de la
CAN-2017, la Guinée-Bissau. Tous ces indices font que l'équipe nationale a une
grande marge d'avance sur les autres locataires du groupe B, même si le
football n'est pas une science exacte où il n'est pas à écarter de voir ces
équipes réagir. Toujours est-il qu'en l'état actuel, l'Algérie demeure en position
de force en raison de son statut de première nation africaine en se référant au
classement FIFA, outre les nombreuses individualités qui la composent et que
nous envient bon nombre de nations. Donc à priori, la qualité de l'effectif qui
compose l'équipe nationale est un gage de réussite et le nouvel entraîneur qui
est attendu avec impatience n'aura que l'embarras du choix pour gérer à bon
escient le groupe. Quoi qu'on dise, la démarche du président de la FAF en
temporisant pour recruter l'entraîneur qui sied aux Verts répond à une certaine
logique, même s'il y a urgence. Car tous les grands noms des entraîneurs cités,
entre autres les Lippi, les Petrovic, les Susic, les Wilmots ne répondent pas au profil recherché, car n'ayant
aucune expérience du football africain. Donc, à priori, la balle se trouve dans
le camp de Raouraoua qui doit au plus vite rassurer
les fans de l'équipe nationale et sa mission ne s'annonce pas de tout repos,
car les techniciens de renom maitrisant les spécificités du football Africain
ne courent pas les rues. Enfin, il faut prendre en considération le programme
lequel est réellement favorable aux Fennecs qui entameront leur parcours par la
réception du Cameroun avant d'aller défier le Nigéria et la Zambie. Or, dans ce
genre de tournoi, il est toujours préférable de débuter par une victoire
susceptible de créer une dynamique. Pour tous les observateurs, l'équipe
nationale, grâce à un noyau de joueurs talentueux qui brillent dans les
championnats européens, a toutes les cartes en mains pour s'adjuger le fameux
ticket de la qualification pour la Russie.