
Devons-nous incriminer la pluie qui tombe drue ou
ceux qui n'ont pas réalisé les projets dans les normes ? Depuis longtemps, tous
les médias crient au scandale quand la pluie tombe un peu plus fort que
d'habitude et cette année n'a pas fait exception, même si la pluie a été un peu
tardive, ce qui aurait plutôt permis aux responsables de prendre leurs
précautions pour éviter ce genre de déboires. Avant-hier en milieu de matinée,
la pluie a commencé subitement à tomber à torrents et les gens couraient dans
tous les sens pour éviter une douche froide. Très vite, de véritables petits
torrents se sont formés dévalant les rues et les ruelles pour constituer de
véritables mares en bas des pentes, empêchant la circulation piétonne et même
automobile en certains endroits. Non seulement les avaloirs d'orage sont quasi
inexistants, mais quand ils existent, ils sont bouchés ou n'ont que la bouche,
les conduites, souterraines n'ayant pas été posées.
Dans certains cas, de longs boulevards en pente ne
disposent d'aucun dégagement pour les eaux de pluie qui les dévalent à toute
vitesse, entrainant dans leur course irrésistible toutes sortes de détritus
pour les déposer au bas de la pente, ajoutant aux difficultés de circuler des
piétons et des véhicules. Même des établissements scolaires ne sont pas épargnés
par ce phénomène puisque de petits lacs se forment à leurs entrées dès qu'il y
a un peu de pluie, empêchant les enfants de pénétrer à l'intérieur de l'école
ou, s'ils le font, ils sont mouillés de la tête aux pieds, car ils doivent
patauger dans les eaux boueuses pour y arriver. Pourtant, l'Etat a engagé de
grandes opérations de réfections de trottoirs, de rues, de ravalement des
façades et de reprise de tout ce qui a été mal fait, mais il parait que de
nombreuses imperfections persistent qu'il convient de reprendre, peut-être pas
dans l'immédiat mais qu'au moins durant l'été les travaux soient faits de
manière normale.