A partir de la nouvelle saison (2016-2017), les clubs de la Ligue 1 (championnat professionnel), qui sont au nombre de 16, sont tenus de débourser, à la FAF et à la LFP, au titre des droits d'engagement, la somme de 3, 5 millions de dinars chacun (350 millions de centimes) et ce, pour l'ensemble des catégories, selon les nouvelles dispositions réglementaires de la Fédération. Il faut relever que le montant des droits d'engagement a été revu à la hausse pour la saison prochaine, soit une augmentation de 25%, par rapport aux droits d'engagement du précédent exercice. En ce sens, les caisses de la FAF et de la LFP devraient enregistrer une rentrée d'argent de l'ordre de 56 millions de dinars (5,6 milliards de centimes), en ce qui concerne les clubs de la Ligue 1.

Pour leur part, les clubs de Ligue 2 devraient débourser 2,5 millions de dinars (250 millions de centimes) chacun, pour les droits d'engagement, ce qui représente, aussi, une augmentation de 25%, comparativement, au montant de la saison dernière. Cela permet à la FAF d'engranger 40 millions de dinars (4 milliards de centimes). Au total, les droits d'engagements des clubs des Ligues 1 et 2 représentent un montant global de 96 millions de dinars (9,6 milliards de centimes)! La FAF a menacé, aussi, de pénaliser les clubs retardataires, en leur infligeant une amende de 200000 dinars (20 millions de centimes). Ces derniers payeront, aussi, des amendes pour chaque demande de licence, intervenant après la période d'engagement (11-28 juillet). Il s'agit, en fait, d'une situation paradoxale, dans la mesure où la FAF s'enorgueillit d'être une des fédérations les plus nanties d'Afrique. Mieux encore, elle avait annoncé sa décision de se passer des subventions de l'Etat, affichant, ainsi, une bonne santé financière qui lui permet de s'autofinancer. Une situation inédite dans le football algérien, quand on sait que la quasi-totalité des clubs connaissent des crises financières aigues.

En ce sens, la FAF devrait les aider, sur le plan financier au lieu de les déplumer. En cette période de crise et d'austérité, il serait maladroit d'exiger des clubs de renflouer les caisses d'une des fédérations les plus riches d'Afrique ! Par ailleurs, la FAF a décidé de réduire l'effectif de chaque club à 22 joueurs, dont 3 gardiens de but et éventuellement 3 joueurs étrangers pour ceux dont les contrats sont toujours valides.