L'installation récente d'un nouveau directeur à la tête de l'OPGI de Relizane a déclenché un brin d'espoir parmi 36 ex-employés dont 10 syndicalistes des différentes unités de cet organisme, licenciés depuis le 12 janvier 2012 de leurs postes de travail. Cette affaire, il faut le rappeler, a défrayé la chronique locale avec des sit-in observés par les expulsés devant le siège de la direction de l'Office durant plusieurs jours, attirant la pitié des badauds. Et pour ne pas déroger à la règle, le bureau de wilaya de la LADDH se retrouve dans l'obligation de saisir par courrier le nouveau locataire de l'OPGI pour le mettre au courant de la situation critique que vit ces travailleurs mis à la porte arbitrairement, selon le texte de la lettre de la LADDH, par l'ex-directeur Attallah Ahmed.

Ces travailleurs passés à la trappe par les conseils de discipline sont aujourd'hui dans une impasse et leurs familles vivant le calvaire de la vie rude depuis plus de trois années consécutives. Le bureau de la LADDH indique que trois employés ont été rétablis dans leurs droits par la Cour suprême afin de réintégrer leurs postes de travail.

Le nouveau directeur est interpellé pour procéder, selon les procédures légales, à la réintégration des travailleurs exclus, notamment les anciens qui aspirent bénéficier de leur retraite auprès de la CNR pour que leur dignité soit préservée.