
CSC-CRB, c'était le match à
six points qu'il fallait gagner. Et les camarades de Yacine Bezaz
ont répondu à l'attente des dirigeants et des supporters, ces derniers étant
absents des travées du stade Hamlaoui pour cause de huis clos. « Si le CSC
n'avait pas remporté ce match, et en supposant qu'il s'incline contre l'USMH la
semaine prochaine au stade du 1er-Novembre de Lavigerie, le club reviendrait à
la case départ et sera relégable », nous a affirmé fort à propos un dirigeant
des Sanafirs à la fin du match. Invaincu durant sept
rencontres de championnat avec 27 points au compteur et une dixième place
rassurante, à bonne distance du premier potentiel relégable,
l'USMB, compte tenu du goal-average par rapport au RC Relizane,
le CSC s'est éloigné de la zone des tempêtes. Maintenant, les dirigeants
commencent à faire montre d'ambition comme l'a déclaré à la fin du match le
nouveau directeur général du conseil d'administration, Lazhar
Boudida, rencontré du côté des vestiaires du stade
Hamlaoui, lui d'habitude discret et évitant de rôder dans ces parages. « Je
n'aime pas me montrer en public et je déteste les devants de la scène », nous
a-t-il avoué à ce propos. Puis, heureux de la victoire remportée par son club,
il lâchera: «Nous sommes très contents, car le CSC vient de sortir de la zone
rouge et s'est replacé pour prétendre à mieux. Même si le parcours est encore
long et périlleux, nous allons essayer de glaner des points pour jouer,
pourquoi pas, la quatrième place, objectif qui est parfaitement dans nos cordes
». Quant à l'entraîneur Didier Gomez, il a fait une analyse du match : « La
performance que nous avons réalisée aujourd'hui n'est pas du même calibre que
celle de l'USMA arrachée avec les tripes mais, en tout cas, on était mieux
organisés aujourd'hui que le CRB. Aussi, hormis la faute commise sur le but
encaissé, nous avons, dans l'ensemble, bien géré la suite. Je suis heureux que nous
ayons fait l'essentiel pour nous éloigner de la zone dangereuse et se
rapprocher du maintien qui est notre premier objectif à l'heure actuelle ».