
Plusieurs centaines de gardes
communaux, plus de 1500 selon les organisateurs, ont observé hier matin, un
sit-in devant le siège de la wilaya de Tiaret, un mouvement de protestation
encadré par un important dispositif de sécurité, a-t-on constaté sur place. Au
vu des plaques minéralogiques des voitures stationnées autour du siège de la
wilaya et la cour de justice juste en face, certains sont venus des lointaines
wilayas, de Souk-Ahras, Tébessa, Skikda, ou encore de Ouargla. Dans une
déclaration remise au wali de Tiaret, les gardes communaux rappellent leurs
revendications en tête desquelles figure « la réunification de leurs
représentants à l'échelon national, la revalorisation des pensions de retraite,
les primes d'engagement et les indemnités de départ, la régularisation des
ex-gardes communaux versés au sein des autres corps de sécurité, ou encore la
réintégration des agents radiés et la rémunération des heures supplémentaires
assurées par ce corps ». Dans la déclaration remise au premier responsable de
la wilaya pour être transmise aux autorités centrales, les anciens gardes
communaux dénoncent également le « refus des autorités concernées de leur
permettre de tenir des rassemblements dans les salles », réclamant
l'intervention personnelle du Premier ministre, Abdelmalek Sellal,
pour faire aboutir leurs revendications.
Peu après 13h, les ex-gardes
communaux se sont dispersés dans le calme, pressés d'aller se mettre au chaud
après avoir passé plus de 5 heures à faire le pied de grue sur une chaussée
enneigée.