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tramway est tombé en panne subitement, hier, vers 10 heures 45 minutes,
engendrant la colère des usagers, dont des lycéens pressés de rejoindre leurs
cours privés ou des citoyens tout aussi pressés. Ces derniers ont même demandé
de descendre des rames à l'arrêt mais les agents ont refusé d'ouvrir les
portes, selon des témoins, faisant le trajet entre les stations Ben Abdelmalek
et Zouaghi, qui se sont retrouvés coincés à l'intérieur du tramway, au niveau
du quartier de Belle Vue. Ce refus de permettre aux passagers qui le
souhaitaient de quitter le tramway, a entraîné un mécontentement parmi les
voyageurs, qui a été exacerbé par un autre refus des mêmes agents relatif à des
demandes de remboursement. En effet, certains passagers ont commencé à réclamer
qu'ils soient remboursés pour le trajet, qui a été écourté et non assuré
jusqu'au bout. Toujours selon les témoins oculaires, la tension est vite montée
car les usagers ne comprenaient pas la logique appliquée par la société d'exploitation
du tramway (Setram), qui applique une pénalité de 100
dinars pour tout voyageur trouvé à bord sans ticket, mais qui ne consent pas à
rembourser dans pareil cas d'arrêt subit au préjudice exclusif des usagers.
Un arrêt du tramway avait été annoncé pour le vendredi, justement pour des travaux de maintenance et d'entretien. Mais cela n'a pas eu lieu car le tramway a été maintenu en circulation. Et d'aucuns de s'interroger, dans ce cadre, si ce n'est pas le non respect de la programmation de la maintenance, qui est derrière la panne subite du tramway et ce, en considération qu'il ne devait pas être en service et rouler comme d'habitude. Les citoyens «coincés» à l'intérieur des rames et qui insistaient pour que l'on ouvre les portes des rames, ont finalement eu gain de cause et ont été «libérés». A noter que le tramway a repris du service à 13 heures. |
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