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![]() ![]() ![]() ![]() C'est
une véritable campagne lancée par les services du secteur urbain Sidi Rached contre le squattage des espaces publics qu'on
réserve illicitement, particulièrement les commerçants et certains résidents,
pour le stationnement des véhicules particuliers.
Chaque jour, le camion réservé à cette tâche retourne au parc chargé de pierre, de piquets et de chaînes, installés en bordure de la route pour marquer un espace «réservé», alors que le procédé est appliqué de façon illégale. «Les gens se réservent des espaces devant leurs commerces ou devant leurs résidence sans aucun respect de la réglementation qui exige, au préalable, l'introduction d'une demande et le paiement d'une taxe annuelle, après accord des services de la commune, pour réserver légalement un espace de stationnement», nous dira le délégué du secteur Sidi Rached, le plus concerné par ces agissements en raison de sa compétence territoriale, localisé au centre-ville, là où existe une grande concentration de commerces et, justement, un espace très réduit pour le stationnement des véhicules. Mais ce n'est pas une raison pour squatter les espaces publics. Certains placent une échelle devant leurs commerces, d'autres des pierres, pour délimiter l'aire de stationnement qu'ils s'approprient indûment, c'est révoltant. Souvent, des bagarres éclatent entre certains automobilistes qui viennent se garer et ceux qui se sont réservés le droit de mettre un interdit de stationner sur un lieu public. «Nous avons décidé de mettre fin à cette anarchie des aires de stationnement squattées», indique fermement notre interlocuteur. Ajoutant dans ce sillage que «quiconque est intéressé par la réservation d'un espace particulier doit soumettre une demande à la mairie et payer, s'il a l'accord, le prix qu'il faut pour cela». Dans le prolongement de cette action, la commission du transport s'attelle à réglementer les espaces pour stationnement. «Aujourd'hui, nous assistons à une véritable pagaille en matière de stationnement. Aucun endroit n'est épargné par le stationnement sauvage, ni trottoirs, ni autres passages pour piétons», reconnaît le délégué du secteur Sidi Rached. En attendant de s'occuper des parkings sauvages qui pullulent au centre-ville, ou la mise en place d'un plan qui pourrait fluidifier la circulation. La commission des transports a du pain sur la planche. |
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