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Les étudiants tirent la sonnette d'alarme : Insécurité , vols? devant l'I.L.E de Maraval

par Houari Barti

Des étudiants des départements d'Espagnol et de Français, relevant de la faculté des Langues étrangères de l'Université d'Oran 2 «Mohamed Ben Ahmed» ont dénoncé, hier, le climat d'insécurité qui règne aux alentours immédiats des deux départements, situés dans le quartier de Maraval.

Selon des étudiats qui se sont déplacés, hier, au siège de notre rédaction, c'est une «tentative de rapt» d'une étudiante enregistrée, cette semaine, devant l'entrée de l'enceinte universitaire sur l'Avenue Mekki Khelifa, qui a incité les étudiants à tirer la sonnette d'alarmd, affirme-t-on. Selon les mêmes sources, «une plainte a été déposée auporès de la 19ème Sûreté Urbaine qui s'est engagée à prendre toutes les dispositions, à même d'assurer la sécurité des étudiants». Il faut dire que ces problèmes d'insécurité sont loin d'être inédits pour les étudiants d'Espagnol et de Français, même si le dernier incident de tentative de rapt reste le plus grave. En effet, affirment-ils, les cas d'agression pour vol de téléphone portable par exemple, sont très fréquents, devant l'entrée de l'Institut. Et quand ils ne sont pas accompagnés de coups et blessures volontaires ou d'usage d'arme blanche, ils causent souvent des traumatismes psychiques indélébiles aux victimes particulièrement les jeunes filles. On signale également, plusieurs cas de vols ou tentatives de vol, à la roulotte, au parking situé à l'extérieur de l'enceinte universitaire, là où, justement, les étudiants garent leurs voitures. «en dépit du fait qu'on possède des macarons apposés sur nos véhicules, l'Administration universitaire nous interdit de stationner nos voiture, à l'intérieur de l'Institut. Du coup, on est obligé de stationner, à l'extérieur, et laisser nos voitures sans la moindre surveillance», affirme, pour sa part, une jeune étudiante en 3ème année d'Espagnol. Par ailleurs, le cas d'une jeune étudiante, prise de malaise, dernièrement, a mis à nu toutes les carences dont souffrent ces deux départements. «L'Administration n'a même pas pu appeler le Samu. Ce sont les étudiants qui l'ont appelé de leurs propres téléphones portables. Et finalement, ce sont les étudiants qui ont évacué l'étudiante malade aux urgences, dans le véhicule de l'un d'entre eux,» témoignent les étudiants. Il faut noter que les étudiants des deux départements d'Espagnol et de Français sont appelés à être transférés à l'Université de Belgaïd où de nouveaux locaux leur seront réservés avec plus de commodités et de meilleures conditions de sécurité.