Achouri Kamel, l'entraîneur de l'Espérance Guelma, a expliqué la défaite cuisante de son équipe à domicile, samedi dernier face à l'US Biskra, par la fatigue suite au match disputé mardi contre l'USM Annaba. Aussi, l'entraîneur guelmi n'a pas manqué de pointer du doigt la programmation qui oblige son équipe à disputer sept matchs officiels en l'espace d'un mois. « Cela est insensé, car le niveau de préparation et l'état physique de nos joueurs ne leur permettent pas d'enchaîner un nombre aussi conséquent de rencontres en l'espace d'une période aussi courte. Ensuite, nos joueurs évoluent avec leurs qualités et aussi leurs défauts. Mardi dernier, mon équipe a livré un match retard de la 9e journée à Annaba et elle a failli créer l'exploit, se transcendant et fournissant une prestation de premier ordre contre un adversaire, l'USM Annaba, qui n'est pas le premier venu. Nous avons enchaîné quatre jours plus tard avec ce match de la 10e journée joué à domicile contre l'US Biskra », a-t-il souligné. Et d'estimer que l'ESG aurait pu plier le match en première mi-temps où elle a dominé outrageusement son adversaire et raté, par précipitation, des occasions nettes de scorer. « Et là, nous avons perdu le match en seconde mi-temps en raison des efforts fournis lors du match précédent, ce dont l'adversaire s'était rendu compte pour inscrire deux buts. Ensuite, il n'était plus possible de revenir au score », a-t-il ajouté. La fatigue est donc l'argument principal évoqué par Achouri pour expliquer l'échec de son équipe. Il tient cependant à préciser que les Annabis étaient plus frais sur le plan physique, plus volontaires et plus expérimentés. Il évoquera ensuite le match contre l'USB qui caracole en haut du tableau. « Avant la rencontre, nous avions mis en garde nos joueurs. Malheureusement, nous n'avons pas pu éviter le scénario catastrophe et les raisons sont connues : la fatigue résultant des deux matches intenses livrés en l'espace de quatre jours seulement. Ceci dit, je reconnais que le niveau technique de mes joueurs n'a pas suffi pour surmonter leur handicap sur le plan physique », a-t-il dit en conclusion.