Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Réactivation des Académies des jeunes talents : Le mea-culpa de la FAF

par Kamel Mohamed

Au lendemain de son élection pour un deuxième mandat à la présidence de la FAF, en 2009, Mohamed Raouraoua, avait pris la décision d'arrêter les Académies, relevant de la Fédération algérienne de football. Il avait estimé que ces Académies n'ont pas apporté grand-chose au football algérien. Aujourd'hui, ce sont les joueurs de ces défuntes Académies qui font les beaux jours de la sélection nationale des U23 et brillent, aussi, au sein des clubs des Ligues 1 et 2, alors que d'autres joueurs évoluent à l'étranger ! Il faut reconnaître les Académies des U15 et U17 avaient été créées au temps de l'ex- président de la FAF, Hamid Heddadj. Les joueurs de ces Académies participaient aux championnats locaux des catégories des U17 et U23, afin de leur permettre de rester compétitifs. Les joueurs qui faisaient partie des ces Académies ont été sélectionnés dans différentes régions du pays, pour ne retenir que les meilleurs. Ils ont été mis dans ces Académies avec une prise en charge totale, par la FAF, à savoir leur hébergement et scolarité. Ces joueurs s'illustrent, aujourd'hui, dans différents clubs, alors que d'autres à l'exemple de Bensbaini et Ait Athmane évoluent à l'étranger. A ce propos, il faut relever que le Paradou reste l'unique club, en Algérie, à mettre en place une Académie qui a, également, permis de former des joueurs, lesquels sont en sélection ou à l'étranger.

En d'autres termes, le travail de formation, effectué au temps de Heddadj (quatre ans) a fini par payer dans la mesure où la sélection des U23 est constituée de joueurs locaux dont la plupart ont été formés dans les Académies de la FAF et du Paradou. Il faut reconnaître, aussi, au président de la FAF, cette honnêteté d'avouer ses erreurs en décidant de réactiver les Académies des jeunes talents. La décision a été prise, ce dimanche, par le bureau fédéral. Toutefois, on se rend compte de l'étendue des dégâts de la suppression de ces Académies, ce qui a fait perdre du temps et des talents au football algérien, lequel reste tributaire des joueurs formés par l'école française. Regrettable !