Annoncé, depuis quelque temps déjà, au Mouloudia d'Oran, le technicien Fouad Bouali est devenu, officiellement, le nouvel entraîneur du MCO. Ayant trouvé un terrain d'entente avec la direction du club oranais, l'ex-driver du MCA, du WAT et récemment de la formation saoudienne de Najrane, a paraphé, avant-hier, un contrat de dix-huit mois, en faveur des «Rouge et Blanc». «Je suis content d'être ici à Oran. Je dois dire que le projet de l'actuelle direction, qui veut réaliser un travail de qualité, m'a motivé. J'ai appris, à travers mon agent, que les dirigeants du Mouloudia étaient très intéressés par mes services, alors que j'étais en déplacement en Arabie saoudite. Toutefois, il m'était impossible d'entrer en contact ou de passer aux négociations puisqu'il y avait, encore, un entraîneur en place et que par principe de déontologie, j'ai préféré temporiser jusqu'à ce que la situation s'éclaircisse», a déclaré le technicien, avec son charisme habituel, avant-hier soir, lors d'un point de presse animé à l'hôtel «Liberté». Ce dernier qui a tenu à se réunir avec les joueurs, juste avant de recevoir la presse, a indiqué que ce contact était important avant de signer son contrat. «J'ai tenu à parler aux joueurs et à leur expliquer ma philosophie de travail. Je crois avoir tiré les conclusions nécessaires de cette rencontre, qui était importante, à mes yeux, avant de passer aux choses sérieuses», ajoutera le conférencier. Pour ce qui est de son éventuel adjoint au Mouloudia d'Oran, Bouali s'est montré vague dans ses déclarations, donnant l'impression d'hésiter encore sur l'identité de son prochain assistant à la barre technique. «A l'heure actuelle, je n'ai pas encore pris de décision, mais ce qu'il faut retenir, c'est que j'ai deux noms en tête que je vais proposer à la direction», soulignera-t-il au moment où plusieurs sources parlent de Mechri Bachir, Salem Laoufi ou encore d'un technicien émigré du nom de Zouggar Houssem. Interrogé sur le schéma tactique ultra-défensif prôné par son prédécesseur, Fouad Bouali répliqua: «Sachez que je serai le premier avocat de Cavalli.

Je ne suis pas en mesure de critiquer un collègue, ni d'apporter ma vision sur son style de jeu. S'il a jugé utile de jouer comme il l'a fait jusque-là, c'est qu'il a ses propres raisons. Maintenant si vous me dites que l'équipe évoluait avec cinq défenseurs, cela n'a pas empêché le MCO d'avoir la meilleure attaque, jusque-là. Maintenant, c'est une nouvelle page qui commence et nous allons essayer de voir ce qui ne marche pas pour espérer l'améliorer». Pour ce qui est du groupe actuel du MCO, Bouali se dit avoir une idée sur la plupart des joueurs, alors qu'à la question de savoir s'il était d'accord sur le recrutement du milieu de terrain Tayeb Berramla, il dira : «J'ai connu Berramla, tout jeune et il était pétri de qualités. Maintenant, j'espère qu'il a gardé la forme et qu'il donnera le rendement nécessaire sur le terrain», expliquera-t-il.

Et d'ajouter : «Pour moi, les entraînements, l'abnégation et le sérieux sont similaires aux cours dispensés aux élèves, alors que le match officiel est perçu comme examen.

Celui qui n'est pas prêt ne passera pas l'examen». Avant de conclure, Bouali a avoué que sa mission ne sera pas facile et qu'il espère l'apport de tout le monde pour essayer de redresser la barre.