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Rencontre organisée par la CAP: Le wali décline l'invitation

par Abdelkrim Zerzouri

Fatalement, les problèmes de représentativité au sein de la Confédération algérienne du patronat (CAP) ont lourdement plané sur la journée d'études organisée, hier, par le bureau de Constantine. L'opposition interne contre le président «contesté» de la CAP, M. M'rakechi, dont la présence à cette journée était annoncée par les organisateurs locaux, a totalement chamboulé cette manifestation à laquelle étaient conviés les investisseurs constantinois et les autorités locales pour débattre d'un thème très important, en l'occurrence «l'investissement productif: réalités et perspectives». Et comme première retombée de cette protesta interne, le wali a décliné l'invitation de la CAP après avoir pris connaissance du dossier concernant l' «illégitimité» des représentants de cette organisation patronale, une illégitimité dûment étayée par des décisions de justice qui ont tranché dans le vif du sujet, même si des recours introduits font encore durer la procédure judiciaire. De sources sûres, on a appris que le chef de l'exécutif local a refusé en dernière minute d'assister à cette journée dans le souci de préserver l'«impartialité» de l'administration dans ce conflit de représentativité au sein de la CAP. C'est, donc, en l'absence d'un partenaire de taille dans l'équation de l'investissement, l'administration en l'occurrence, et du président «contesté», que la journée d'études a été ouverte avec plus d'une heure de retard. Au premier chapitre, on a abordé la problématique du foncier et de la création de nouvelles zones industrielles, et autres extensions de zones existantes, qui devraient offrir plus d'espaces aux investisseurs. Ces nouvelles zones en voie de réalisation et d'autres extensions devraient offrir plus de 1.000 hectares, des espaces qui pourraient répondre à la demande des investisseurs, estime un intervenant. Enfin, la journée d'études a été clôturée par un débat entre investisseurs, mais comme il manquait le partenaire administratif, sans lequel rien de sérieux ne pouvait se concrétiser, toutes les préoccupations soulevées par l'assistance sont restées en suspens pour ne pas dire lettre morte.