
Une commission d'enquête se trouve actuellement à Constantine pour mettre
la lumière sur les circonstances des décès survenus récemment à la clinique
publique de Daksi à la suite de greffes rénales, a
indiqué hier le Pr Mohamed Elhadj,
directeur général des structures de santé au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Le
responsable qui intervenait en marge du deuxième jour de la rencontre
d'évaluation du secteur de la santé pour les régions du sud et du centre du
pays, a fait remarquer que toute intervention de ce type a été suspendue par le
ministère de la Santé,
précisant que les greffes rénales sont parfois accompagnées de rejets et, dans
certains cas, de décès.
Pour ces greffes de rein qui se pratiquent aussi bien sur donneurs
vivants que sur cadavres, il a été enregistré une hausse de plus de 35%, soit
227 interventions en 2015 contre 166 en 2014, a jouté le même
responsable. Et d'ajouter que plus de 500 greffes de la cornée ont été
réalisées en 2015, précisant que ces transplantions ont été effectuées au
niveau de dix centres publics de greffe, répartis à travers le territoire
national. Il a précisé que l'estimation arrêtée par les responsables du secteur
pour l'année en cours se situe entre 700 et 1000 greffes de cornée. La première
intervention du genre, après une interruption de deux ans, a été effectuée fin
décembre 2014 par l'équipe dirigée par le Pr Fatiha Chachoua, chef de service
ophtalmologie de l'hôpital Nafissa Hamoud (ex-Parnet). S'agissant
des greffes de la moelle, le Pr Elhadj
a fait état de 265 actes chirurgicaux enregistrés durant l'année en cours dans
dix centres de greffe à travers le pays.