Des dizaines d'étudiants en 1re et 2ème années de l'Ecole préparatoire en Sciences de la nature et de la vie SNV d'Oran, ont organisé, dans la matinée d'hier, un sit-in de protestation devant le siège de la wilaya d'Oran, pour dénoncer le manque latent d'enseignants permanents au sein de leur école. Selon les représentants des étudiants, le recours à ce sit-in intervient, après plusieurs démarches entreprises par les étudiants auprès des responsables concernés pour la prise en charge de leurs doléances. Nos interlocuteurs indiquent que depuis la rentrée pédagogique, en septembre, leur établissement souffre d'un important manque d'effectif, notamment, les enseignants permanents.

« Les quelques cours qui sont dispensés sont assurés par des enseignants vacataires dont la disponibilité, vis-à-vis, de l'école reste très restreinte » lit-on dans une correspondance adressée par les étudiants au ministre de l'Enseignement supérieur et dont une copie a été remise aux responsables de la wilaya. Les étudiants ont tenu, aussi, à informer les responsables, qu'ils sont appelés à passer, en fin d'année, un concours national qui leur permettra d'accéder aux écoles nationales supérieures. « Le retard cumulé, depuis septembre, nous pénalise par rapport à nos homologues d'Alger et Mostaganem » précise la même correspondance. Les étudiants signalent que cette situation est due au fait que la demande de rattachement à l'ENP d'Oran, déposée par le directeur, le 24 août, n'a été accordée que le 11 septembre 2015. « Les procédures administratives afin de recruter les enseignants permanents, nous condamne à une durée d'attente trop longue que nous ne pouvons pas nous permettre », assurent les mêmes étudiants. Avant de se disperser dans le calme, les étudiants ont remis aux services de la wilaya, une lettre explicite de leurs revendications, accompagnée d'une pétition signée par les étudiants concernés. « Nous espérons une intervention du wali d'Oran, pour accélérer les démarches de recrutement des enseignants permanents pour nous éviter un retard pénalisant », concluent les étudiants de l'Ecole préparatoire en Sciences de la nature et de la vie.