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processus d'insertion des jeunes chômeurs auprès des entreprises économiques de
la wilaya, selon la formule du Contrat de Travail Aidé (CTA), ne va pas sans
poser des problèmes d'adaptation. Le phénomène a été évoqué jeudi par le
directeur de l'emploi de la wilaya, M. Khelil Zine, en marge de la journée
d'information et de sensibilisation des responsables des entreprises employeurs
qui a été organisée par son département à la maison des jeunes de la cité
Filali à Constantine. Minimisant toutefois ces difficultés, notre interlocuteur
a affirmé que son département travaille pour les régler avec le concours du
secteur de la formation professionnelle. Il révèle tout de suite que le
problème en question réside dans la spécialisation. « Les entreprises qui
accueillent ces jeunes chômeurs souhaitent autant que possible avoir à faire à
des agents spécialisés pour les intégrer où les besoins se font sentir le plus.
Qu'à cela ne tienne, dira M. Khelil, nous allons y remédier avec le concours de
la formation professionnelle et un programme de formation spécialisée a été
déjà lancé. Mais nous avons quand même sensibilisé les entreprises à dispenser
une formation spécialisée sur site à ces jeunes, par exemple dans le cadre du
contrat formation/emploi (CFE) et la direction de l'emploi participera à
hauteur de 60% de la facture de la formation ».
Revenant ensuite au sujet du jour, le directeur de l'emploi expliquera qu'il s'agit d'une journée d'information à l'intention des entreprises du secteur économique pour leur expliquer les avantages présentés par le CTA et le CFE (contrat de formation emploi), en essayant de leur faire toucher du doigt les nombreux avantages qui viennent d'être confirmés et enrichis par la loi de finances complémentaire 2015. « Les avantages fiscaux et parafiscaux offerts par cette loi sont assez intéressants pour inciter les entreprises à s'engager dans ce processus de l'emploi », estime M. Khelil. Au cours des trois dernières années 2013/2014 et 2015, révéla ce dernier, sa direction a placé 8200 jeunes chômeurs dans les différentes entreprises du secteur économique de la wilaya, dont 75 % sont des cadres universitaires, 22 % des cadres de niveau de techniciens et 3 % des agents sans niveau. « Pour le compte des 9 mois de l'année 2015, a poursuivi le directeur de l'emploi, le chiffre est de 1600 contrats. Ces jeunes qui sont insérés touchent des salaires mensuels de niveau SNMG, dont une partie équivalente à 12000 dinars sous forme d'aide de l'Etat, pendant trois années. Le reste sera payé par l'employeur à raison de 10.000 dinars pour les techniciens supérieurs, 8000 dinars pour les sortants de l'enseignement secondaire et de la formation professionnelle et 6000 dinars pour les sans qualification pendant une année. Dans ce dispositif, la part patronale cotisable sera de 5 % au lieu de 25 % et ces avantages sont accordés pour une durée maximale de trois années tant que la relation de travail est maintenue ». Les entreprises ont présenté, dans des communications, le nombre des jeunes insérés et leurs prévisions de 2016 pour ce type de contrat. Selon M.Khelil Zine, il y a des entreprises du secteur économique qui ont accueilli plus de 1200 employés durant ces trois dernières années. Et l'industrie mécanique, localisée dans le pôle constantinois de Ain-Smara et Oued-Hamimime, vient en tête. Signalons pour terminer que la journée de jeudi a réuni tous les directeurs des dispositifs de l'emploi : Ansej, Angem, Cnac, Anem, ainsi que des organismes comme la Casnos, Cacobat, Coprebat, la fonction publique, la Cnas, les élus ainsi que la formation professionnelle. Bien entendu, les représentants d'une quarantaine d'entreprises privées et étatiques ont tenu des stands d'exposition dans la salle de la maison des jeunes Filali. |
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