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Oran :
Baptisée au nom du feu Merazi Rachid : Une école «offerte» par un promoteur
par Houari Saaïdia ![]() Mise en place dans un délai record, trois mois, l'école primaire
réalisée à titre caritatif par un promoteur immobilier local, non seulement
elle a résolu le problème de scolarité dans ce périmètre de Haï Khemisti,
secteur urbain El-Manzah (ex-Canastel), mais elle a eu un effet d'entrainement
en matière de mobilier urbain. En effet, implantée sur un terrain à l'abandon -
du moins en apparence - l'équipement scolaire flambant neuf, offert par
l'opérateur privé dans le secteur du bâtiment, a bien meublé ce site, tout en
amorçant, de manière mécanique, un processus d'amélioration urbaine à l'échelle
de ce pan côtoyant la frange marine. Terrain de sport combiné, jardin citadin
en cours d'aménagement à l'arrière-plan du site, revêtement de la voirie
urbaine, éclairage avec candélabres de qualité?autant d'opérations dont le
déclencheur commun n'est que la nouvelle école, baptisée au nom de feu Merazi
Rachid, sans nul doute celui le plus ancré dans la mémoire des Oranais parmi
les walis ayant servi cette ville. Mardi 2 juin, on s'en souvient, lors d'une
cérémonie de pose de la première pierre du projet, l'auteur de cette action de
bienfaisance, le promoteur Khanoussi Hassane, dont l'entreprise porte son nom «
EURL Hassane Promo », s'était engagé par devant le wali, Abelghani Zâalane, à livrer
l'établissement « clé en main » dans trois mois. Le 2 septembre, l'école était
effectivement fin prête. Quatre jours après, à la rentrée scolaire,
l'établissement a ouvert ses portes, accueillant dans une ambiance festive les
élèves des quartiers alentours. Le 10 septembre, lors de sa visite à Oran, la
ministre de l'Education nationale, Mme Benghabrit, a bien pris le soin
d'inaugurer cette école, « fruit d'acte de bienfaisance d'autant louable qu'il
consiste en un établissement éducatif ». Lors d'une visite guidée au sein de
cet établissement, nous avons eu d'amples détails sur cette structure, depuis
l'état embryonnaire du projet jusqu'à sa mise en service dès la rentrée des
classes. Le plus captivant, c'est la haute qualité architecturale, qui n'a rien
à voir avec le stéréotypé, le sclérosé et le style « plat » et dépourvu de
toute imagination qu'on voit malheureusement dans la plupart des équipements
éducatifs version DLEP. Les salles de classe, au nombre de 12, sont aussi
spacieuses que sympathiques, où il fait beau se mettre à table par deux
derrière le tableau et autres moyens technico-pédagogiques « top ». L'imagerie,
la lumière douce, les rideaux style maison?tous les éléments du décor de classe
sont de nature à créer un climat agréable et une ambiance bon enfant pour
élèves et instituteurs. La salle polyvalente, de grande superficie, tient déjà
lieu de réunions organisées par la direction de l'Education sur tel ou tel
ordre du jour administratif ou thème pédagogique. Même le gardiennage est assuré
provisoirement par le promoteur-constructeur lui-même, en attendant un
dispositif communal. Pour matérialiser son idée d'école dédiée à la population
locale, il faut rappeler que ce promoteur a eu les faveurs des autorités
locales sous forme d'un accord pour la réalisation d'un groupe scolaire de 12
classes, avec logement de fonction, sur un terrain de 1.996 m2. Il s'était
engagé, de son propre chef, à remettre les clés de cet équipement scolaire dans
3 mois, tout au plus. C'est une entreprise chinoise qui s'en est chargée.
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