
On apprend auprès du directeur de l'ERMESO que dans le but de mieux
maîtriser le réseau de l'éclairage public qui compte 35 000 points lumineux à
travers le Grand Oran, en l'occurrence Oran et son extension jusqu'à Bir El
Djir, une jeune équipe de techniciens travaille depuis quelque temps sur une
cartographie de localisation de plus de 500 armoires d'alimentation. Notre
interlocuteur rappelle que si la mission de l'établissement, sous tutelle de la
wilaya, s'est limitée jusqu'à maintenant à un entretien du réseau et réduire au
maximum les pannes, il est impératif de développer une démarche s'inscrivant
dans la durée afin de mettre en place des instruments pouvant améliorer d'une
façon irréversible l'éclairage public qui demeure une des facettes de la ville.
Cette opération qui suit actuellement son cours sera d'un grand apport en
termes d'efficacité des 13 équipes sillonnant le terrain en continu. Cependant,
et même en reconnaissant la complexité de la mission dévolue à son entreprise
pour plusieurs raisons objectives, notre interlocuteur estime que plusieurs
aspects ont changé et si cela n'est pas directement perceptible chez le
citoyen, les effets seront plus palpables à l'avenir, et ce à travers une autre
approche de l'entretien du réseau qui souffre de plusieurs défaillances vu sa
vétusté ainsi que des actes de sabotage perpétrés sur des équipements à portée
de main dans certaines zones. En plus de ces aléas auxquels doit faire face
l'ERMESO, il est à reconnaitre que même pour les nouvelles constructions et les
extensions urbaines, l'éclairage public demeure le parent pauvre d'où la
nécessité de le prendre en ligne de compte dans la conception des projets pour
ne pas agir et dans des conditions difficiles à l'orée de la réception des
ensembles immobiliers. Cela permettra, selon notre interlocuteur, une vue
d'ensemble de l'éclairage public et qui sera réalisé aux normes requises.
L'autre axe sur lequel œuvre actuellement l'établissement demeure
l'amélioration de la qualité de l'éclairage étant donné que chaque zone, chaque
quartier, et même chaque artère à ses propres caractéristiques d'où
l'adaptation de la lumière. Notre interlocuteur a insisté sur le fait que le
wali d'Oran s'inscrit dans cette logique de qualité et ne lésine nullement sur
les moyens pour mieux asseoir l'établissement. Il conclut que tous ces outils
actuellement en cours de mise en place permettront vers la fin du premier
trimestre 2015 de fixer des échéances pour un éclairage de qualité et qui
pourra s'étendre durant les 5 prochaines années.