Près de 200 travailleurs de l'université de «Constantine 1» ont tenu, hier, un sit-in de 9 à 11 heures devant la tour de l'administration centrale pour protester contre les sanctions jugées «arbitraires et abusives», prises par le doyen de la faculté de droit, contre neufs cadres de la bibliothèque de ladite faculté, suite à un différend avec leur responsable hiérarchique direct.

Selon le chargé de l'organique de la section syndicale, organisatrice du rassemblement, M. Hachaichi, sur les 9 travailleuses, car il s'agit de femmes, sept ont reçu des avertissements et deux ont été mises à la disposition du personnel.

Et d'indiquer que «les victimes des sanctions sont des cadres qui exercent depuis 23 ans, pour certaines, et la première conséquence de cette situation est une réduction de la prime de rendement, que nous recevons en général tous les mois de juin. C'est qu'en vérité, dira-t-il, les travailleuses en question ont de très mauvaises relations avec la responsable en chef de la bibliothèque». Des démarches ont été faites ensuite auprès de l'union locale ouest de l'UGTA, pour trouver une solution à l'amiable. Ce que confirme le responsable des conflits sociaux au sein de cette union, M. Billami, qui a provoqué une réunion entre trois délégués des employées concernées et le secrétaire général de l'université «Constantine 1», aux fins d'une conciliation. «Mais après les avoir entendu, il leur a déclaré qu'il ne peut rien pour elles», dira-t-il. Le chargé de l'organique et animateur du sit-in de protestation, notera, que «en considération de cette impasse et devant ces cas ?d'injustice et de hogra', ainsi que du fait que les sanctionnées ne sont même pas passées devant le conseil de discipline, comme l'exige la réglementation, nous avons tenu ce sit-in en solidarité et pour réclamer la levée des sanctions arbitraires et abusives, prises contre elles, et demander leur réintégration».

Pour avoir le point de vue du doyen de la faculté de droit, nous avons essayé de le contacter mais en vain.