Soleil, chaleur et une température de plus de 44°C, à l'ombre, à Adrar et de plus de 47°C à Bordj Badj Mokhtar et Aïn Salah, ont caractérisé la première journée de l'examen du BEM, à l'extrême sud du pays. Les élèves du cycle moyen, d'Adrar, au nombre de 9.088 candidats, passent leur examen du BEM, dans des conditions critiques qui menacent, même, leur santé, surtout dans l'après-midi, où la 3ème épreuve est programmée pour 15h, moment où il fait, extrêmement, chaud, à travers la région. Certains candidats parcourent à pied, 2 à 3 km pour arriver aux centres d'examen, alors que les plus chanceux le font dans les véhicules de leurs parents, ou par un taxi.

Les parents d'élèves protestent contre le calendrier des examens nationaux qui néglige, complètement les conditions climatiques du Sud algérien, qu'ils estiment à l'origine des résultats catastrophiques, chaque année, dans les wilayas de la contrée qui enregistrent les plus faibles taux de réussite. La wilaya de Tamanrasset se situe, en bas du tableau avec 22,56%, précédée de celle d'Adrar qui occupe l'avant-dernière place, avec seulement 28%.

Des parents d'élèves ont colère ont exprimé leurs inquiétudes auprès de quelques centres d'examen, à Adrar. Il faut « une mobilisation de tout le monde, pour préserver l'avenir de nos enfants, qui est en danger » indique un parent d'élève qui avait ramené sa fille, en taxi, à 15h, au centre d'examen, en s'interrogeant sur le silence des élus, surtout les députés et sénateurs, sur une situation devenue intolérable.