
Pas moins de 1.000
CD contrefaits, dont 453 portant atteinte aux bonnes mœurs et 547 reproductions
de chansons de tous genres, viennent d'être saisis par les éléments de la
Brigade économique et financière de la Police judiciaire, relevant de la Sûreté
de wilaya de Médéa. Une opération qui entre dans le cadre de la convention
signée entre la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) et l'Office
national des Droits d'auteurs (ONDA). En effet, poursuivant leurs différentes
activités, entrant dans le cadre du vaste plan sécuritaire, mis en place par
les responsables de la Sûreté de wilaya de Médéa, depuis, maintenant, près de 3
années, et tendant à la protection des personnes et des biens ainsi qu'à lutter
contre la criminalité, sous toutes ses formes, comme cela vient d'être le cas
avec cette affaire d'atteinte aux droits de la propriété intellectuelle,
artistique plus précisément, les éléments de la Brigade économique et
financière de la Police judiciaire, relevant de la Sûreté de wilaya de Médéa,
viennent de réussir un joli coup, porté aux tenants de la piraterie et de la
contrefaçon artistiques. Une affaire dont la genèse et les faits remontent,
selon le communiqué de presse, émanant de la cellule concernée de la Sûreté de
wilaya de Médéa, à la semaine écoulée, quand une information parvenait à cette
brigade et faisait état d'un disquaire, exerçant dans un centre commercial,
bien connu, de la ville de Médéa, qui s'adonnait à la commercialisation
illicite de C.D. contrefaits dont notamment, et ce qui est le plus grave, un
grand nombre portant, gravement, atteinte aux bonnes mœurs. Munis de
renseignements précis, les forces de l'ordre se rendent, immédiatement, sur les
lieux indiqués, c'est-à-dire le local commercial en question, qu'elles
investissent et fouillent systématiquement et minutieusement. Une opération qui
leur a permis de confirmer la véracité de l'information donnée, anonymement, à
travers le numéro de téléphone vert (15.48) de la DGSN. Et c'est ainsi qu'à
l'issue de cette fouille systématique, les éléments de cette brigade ont mis la
main sur ces 1.000 C.D, en plus de plusieurs supports phonographiques, une
unité centrale de micro-ordinateur, 10 supports pour enregistrement et piquage
de C.D?. qui ont été saisis, alors que le propriétaire dudit local commercial,
répondant aux initiales F.S. et âgé de 37 ans, a été arrêté. Une arrestation
qui sera suivie, quelques heures plus tard, de celle de son jeune frère H., âgé
de 32 ans. Ces deux individus ont été laissés en liberté provisoire, selon
toujours le communiqué de presse en notre possession, en attendant que les
forces de l'ordre «mettent la main» sur leur troisième acolyte, qui a été
identifié et qui est toujours recherché.