Selon le professeur Kitouni, spécialiste en médecine interne au Chu de Constantine, la prise en charge des pathologies du foie, du cancer du pancréas et des maladies inflammatoires de l'intestin pose énormément de problèmes, notamment des difficultés de diagnostic, sans que cela soit une particularité propre à une ville ou une autre. « La prise en charge de chaque pathologie est différente, a-t-il ajouté. Heureusement pour l'hépatite B et l'hépatite C que les médicaments sont disponibles, mais elles posent quand même des difficultés, c'est-à-dire que nous n'arrivons pas à faire le diagnostic. Pour les maladies inflammatoires de l'intestin, c'est surtout la prise en charge chirurgicale des complications qui pose problème ». Ce praticien nous a fait hier cette déclaration à l'ouverture des 33èmes journées scientifiques du Chu de Constantine à la faculté de médecine du Chalet des Pins. Le Pr. Kitouni, qui est aussi le secrétaire général et membre du comité scientifique de ces journées, a précisé que les thèmes qui ont été choisis par le comité scientifique du Chu en raison de la fréquence de chaque pathologie s'inscrivent dans la continuité de ces journées. Aussi, les pathologies hépatiques, c'est-à-dire les maladies du foie, les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin, notamment les problèmes d'ordre diagnostique et d'ordre thérapeutique, les accidents vasculaires cérébraux (AVC) et enfin le cancer du pancréas, ont été au menu de ces journées conçues pour durer 48 heures et ouvertes hier matin en présence d'une assistance nombreuses composée de médecins d'Alger, Batna, Sétif, Annaba et Constantine. Ces éminents praticiens ont tous donné des communications sur les thèmes d'étude proposés par ces journées et engagé des débats et des échanges d'informations avec leurs confrères. « Nous avons un invité d'honneur, un professeur italien de gastro-entérologie de la région de Catane. Il s'agit du professeur Ludovic Abénavoli, spécialiste du foie, qui est venu nous parler de son expérience dans le domaine du diagnostic et de la prise en charge des maladies du foie », nous a indiqués notre interlocuteur. Ce dernier conclura en signalant que ces deux journées vont se terminer par des recommandations à l'intention des médecins généralistes et des spécialistes sur les techniques de prise en charge utilisées localement sur le diagnostique et le thérapeutique.