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Projet d'une clinique dentaire à Akid Lotfi : Le promoteur répond aux habitants de la cité

par Houari Barti

Le promoteur privé chargé de la réalisation d'une clinique dentaire à Akid Lotfi qui a été l'objet de polémique de la part des habitants de la cité des 104 logements, mitoyenne du chantier, a formellement démenti hier, dans un entretien accordé au Quotidien d'Oran, les «allégations» portées par ses détracteurs les qualifiant de «pures contrevérités». Premier point battu en brèche par le promoteur est celui selon lequel le site du projet aurait pour «vocation d'origine» un «espace vert». Or, a-t-il dit, «il n'y a aucun document officiel attestant que le site a vocation d'espace vert.» Il ajoute que «dans l'acte de concession qui m'a été délivré par les domaines, la superficie du terrain est de près de 1800 m² destiné à abriter le projet d'une clinique privée de chirurgie dentaire. Dès les premiers coups de pioche, les riverains ont manifesté leur mécontentement. Pourquoi ? Parce qu'ils avaient pris comme habitude d'utiliser une bonne partie du terrain comme aire de stationnement pour leurs véhicules. Devant cette situation, j'ai préféré ne pas entrer en conflit avec mes voisins qui allaient probablement être mes futurs patients. J'ai donc décidé de reculer les limites du chantier de trois mètres, perdant du coup plus de 200 m² de la superficie d'origine. C'est une décision qui n'est pas facile à prendre car je dois me battre encore auprès de l'administration pour avoir un arrêté rectificatif de la superficie, et je ne veux pas payer le loyer de 1800 m² alors que je n'en utilise que 1580 m². Les représentants des habitants des 104 logements disent que le projet de la clinique va rétrécir la voie donnant accès à la cité. Il bloquerait l'accès au camion des pompiers, par exemple ! Ce qu'ils ne disent pas en revanche, c'est que l'entrée principale de leur cité se trouve complètement de l'autre côté». Là encore, «l'argument est complètement fallacieux», a-t-il encore affirmé.