En l'absence d'un vrai commandant de bord, après la démission du président Laïb, suivi de son successeur Bouslimani, l'USMH se trouve dans une réelle confusion administrative. C'est dire que les jours se suivent et se ressemblent pour cette formation algéroise, qui essaye tant bien que mal de prendre ses distances par rapport à la zone des turbulences. Mais, en attendant de désigner un nouveau patron, l'ancien président Laïb a accepté d'aider temporairement le club. Devant ce remue-ménage, les joueurs ne savent plus où donner de la tête. Et pourtant sur le terrain, les coéquipiers de Doukha ont relevé bien des défis. D'ailleurs, le nul arraché à Oran devant le MCO, pour le compte de la 21e journée du championnat de Ligue 1, est une preuve concrète de la volonté des joueurs de bien faire, eux qui ne se sont pourtant pas entraînés pendant cinq jours, avant d'aborder ce déplacement.

N'ayant perdu qu'un seul match lors de cette phase retour, l'USMH est certainement bien partie pour assurer son maintien parmi l'élite, pour peu que les choses rentrent dans l'ordre. Avec 28 points et une dixième place au tableau, l'équipe de Mohammadia est à huit longueurs du podium. Cela nous pousse à dire, sans risque de nous tromper, que si les conditions avaient été favorables à l'USMH, on aurait pu compter avec elle dans la course au titre cette saison.

Hélas, comme chaque saison, le poids des problèmes, en particulier l'aspect financier, a causé beaucoup de dégâts. Il est donc extrêmement urgent de trouver, pour commencer, un substitut au président démissionnaire, capable de guider le navire et de le ramener à bon port.

Dans l'entourage du club, on parle d'un éventuel duo Allik-Dahmani, qui a été proposé pour assurer l'intérim jusqu'à la fin de saison. En attendant la prochaine réunion du CA, qui s'annonce donc décisive, nous avons appris que les caisses du club seront renflouées dans les prochains jours par la somme de trois milliards de centimes, dont 500 millions émanant du transfert de Bounedjah à l'Etoile du Sahel. Une bouffée d'oxygène pour l'administration du club harrachi, qui pourra souffler en attendant des jours meilleurs.