
Des personnes
souffrant du diabète nous ont contactés pour lancer un appel de détresse aux
autorités concernées et aux responsables du suivi des malades du diabète afin
de les alerter sur un manque criard dans leur prise en charge. Et nos
interlocuteurs d'insister, particulièrement, sur l'absence de permanence de
nuit, des jours de fêtes et autres circonstances de réjouissance ainsi que des
week-ends et ce, à l'effet d'éviter toutes les complications possibles aux
malades du diabète.
Dans le même
sillage, ils n'ont pas manqué de souligner le déficit sinon l'inexistence
d'infirmiers en mesure de traiter les blessures propres au diabète avec
utilisation de techniques modernes, aussi bien dans les polycliniques que dans
les Etablissements de santé de proximité. Les personnes souffrant de cette
maladie chronique sont souvent désespérées et livrées à elles-mêmes,
ajouteront-ils, ne sachant quoi faire lorsqu'elles ont besoin de traitement
urgent pendant la nuit, les périodes des fêtes ou les jours de fin de semaine.
Et d'affirmer que de nombreuses complications peuvent être évitées, si des
permanences étaient, ainsi, adoptées et en vigueur avec la présence de
personnel paramédical qualifié, dans les prises en charge des malades en
question, ainsi que leur disponibilité en nombre suffisant au sein des
établissements et structures de santé de proximité. Nos vis-à-vis n'ont pas
manqué non plus de saisir l'occasion pour lancer, également, un autre appel à
l'endroit des autorités et responsables du secteur de la santé, concernant le
pourvoi des services de diabétologie dans les différents hôpitaux et au CHU
Benbadis, de cardiologues et de spécialistes en tension artérielle pour un
suivi de ces maladies qui présentent les plus graves complications pour le
diabétique. A plusieurs reprises, nous avons essayé de prendre contact avec le
directeur de la santé de la wilaya de Constantine ou de son chef de service,
pour prendre leur version et réaction, mais en vain. Les diabétiques espèrent,
en tout cas, que les responsables du secteur de la santé tiennent compte de cet
appel de détresse et améliorent les conditions de leur prise en charge au
niveau des structures de santé publique.