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MECHRIA: Pour une formation de qualité

par M. S. Laradji

C'est à la faveur du décret 98-102 du 25.03.1998 que le centre de formation professionnelle féminin, Hassiba-Benbouali a vu le jour à Méchria. Son objectif est de garantir une formation ou une qualification professionnelle aux jeunes filles exclues du système scolaire pour leur insertion dans le monde du travail. En effet, l'établissement compte un effectif total de 250 élèves réparties dans quatre formations : le résidentiel avec 70 élèves inscrites dans les filières de l'informatique, le secrétariat, la couture, la cuisine et la pâtisserie. L'encadrement pédagogique étant assuré par 10 PEP et 3 PSPE. La formation par apprentissage compte 109 élèves inscrites en coiffure-dames, montage et réparation de lunettes, hôtellerie (option réception), comptabilité, secrétariat et photographie. 4 PEP et 1 PSEP assurent l'encadrement. A propos de ce type de formation, certains encadreurs déplorent l'implication peu effective des employeurs en matière d'assistance des stagiaires placées chez eux et ce, malgré les mesures incitatives qui leur sont accordées par l'Etat en matière de réduction d'impôts et autres avantages fiscaux et parafiscaux.

La formation inscrite au titre des cours du soir n'est pas en reste. En effet, ils sont 84 élèves dont 37 filles à bénéficier d'une formation en comptabilité, informatique et secrétariat.

Le CFPA Hassiba-Benbouali accorde un intérêt particulier à la femme au foyer, d'ailleurs c'est le seul établissement qui en fait l'une de ses préoccupations avec un effectif de 141 femmes qui suivent une formation dans trois filières principales: la pâtisserie orientale (39), les plats traditionnels (64) et piquage et montage de vêtements.

Questionné, le directeur de l'établissement se dit en bons termes avec ses responsables directs qui lui accordent tous les moyens nécessaires à l'accomplissement de sa mission. Le seul inconvénient, note le personnel pédagogique, réside dans le fait que l'établissement laisse entrevoir aujourd'hui des signes de vieillesse surtout les toitures en zinc qui n'offrent pas un cadre de travail approprié surtout en hiver et durant la saison des chaleurs qui pointe son nez dans la région dès le début de mai.