
Ayant terminé difficilement la première partie du championnat à la 10ème
place, avec 18 points au compteur, l'ASK est confrontée à une situation peu
rassurante pour son avenir en Ligue 2. Interdite de recrutement au mercato
d'hiver en raison d'une dette de 1,7 milliard de centimes à régler aux anciens
joueurs ayant obtenu des jugements exécutoires, des caisses vides qui la
privent d'un stage hors de ses bases, des joueurs qui n'ont pas été payés
depuis cinq mois (ils n'ont perçu qu'une seule mensualité depuis le début de la
saison) et des dirigeants qui se contentent d'observer les choses comme de
simples spectateurs. Voilà donc une situation dont l'ASK aurait pu s'en passer
à l'heure actuelle car la reprise du championnat approche à grands pas, alors
que c'est encore le blocage à tous les niveaux. Dans ce contexte, l'entraîneur
Khezzar a lancé un avertissement aux dirigeants dont la responsabilité serait entièrement
engagée dans le cas des retombées négatives sur l'équipe durant la phase retour
qui sera autrement plus difficile que celle de l'aller. Malheureusement, les
reponsables continuent de se chamailler en se rejetant mutuellement la
responsabilité de cette situation qui ne date pas d'aujourd'hui, attendant
peut-être que le messie, en l'occurrence l'APC, leur vienne en aide pour sortir
de cette impasse. Pour le moment, ils se contentent de promesses pour calmer le
jeu. A l'instar du président Khattabi qui s'est déplacé au stade pour
rencontrer les joueurs en leur promettant le règlement prochainement de deux
mois de salaire une fois la subvention de 1,5 milliard de centimes de la
commune dans les caisses du club. Dans ce climat, les joueurs ont repris les
entraînements et les dirigeants ont décidé que le stage de préparation aura
lieu à domicile à compter d'hier. Les séances se déroulent entre la petite
forêt d'El-Baaraouia située à un jet de pierre du siège de l'ASK, le stade Abed
Hamdani et l'hôtel du club qui se trouve à quelques dizaines de mètres
seulement du stade.