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« Le partenariat
algéro-américain pour la production de tracteurs agricoles à Oued Hamimime nous
fera bénéficier de la grande expérience de la société américaine Massey
Ferguson (MF) pour développer notre industrie par l'introduction de produits
nouveaux haut de gamme. Cette donne va entraîner également, de 2013 à 2106, le
renouvellement de nos équipements de production pour les mettre aux standards
mondiaux», a déclaré hier, au cours du «Forum» de la radio régionale, le
directeur de l'algérienne des tracteurs, M. Ahcène Brighet. Ce dernier a estimé
que l'accord signé au mois d'août dernier avec la société américaine a permis
jusqu'à présent de mettre sur le marché local 350 tracteurs, dont 300 d'une
puissance de 82 CV et 50 de qualité supérieure atteignant la puissance de 150
CV. «Et à la fin de l'année, a ajouté M. Brighet, nous allons produire 700
tracteurs dans les deux modèles MF et 1200 dans le seul modèle ?Cirta' que nous
produisons sous la licence du constructeur allemand Deutz».
Le même responsable a indiqué que dès l'année prochaine, la production sera élevée à 3900 tracteurs, dont 2400 dans les deux modèles MF et 1500 Deutz. Interrogé sur le tarif de commercialisation de ces nouveaux produits par une société autonome actionnaire dans la nouvelle société mixte, le directeur de l'algérienne des tracteurs a répondu que le premier modèle coûte 400 millions de centimes et le second 900 millions de centimes. Et le tracteur américain est adopté sans difficulté par le fellah algérien. Le taux d'intégration dans la fabrication de ces tracteurs est actuellement de 30%, c'est-à-dire que 30% des pièces de ce tracteur sont actuellement fabriquées en Algérie, le moteur, par exemple, étant entièrement fourni par la société Etrag de Oued Hamimime. L'introduction de ces nouveaux produits haut de gamme ne va-t-elle pas influer sur la production et la commercialisation du tracteur Cirta ? «Nullement, a répondu cet industriel, car nos préoccupations actuelles se situent sur un autre plan, ou comment arriver à garantir l'autosuffisance sur le plan local où existe un grand déséquilibre entre l'offre et la demande. Notre couverture actuelle du marché n'est que de 40%. Et lorsque nous arriverons à produire 10.000 tracteurs par an, à l'horizon 2016-2017 nous garantirons l'autosuffisance et nous pourrons alors songer à exporter ». A propos des difficultés rencontrées dans la mise en application de l'accord de partenariat, M. Brighet a assuré que celles-ci se situent uniquement au niveau des crédits bancaires. |
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