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A l'appel du Snapap : Sit-in annoncé des communaux

par A. Mallem

Les relations entre le syndicat Snapap de la mairie de Constantine et les responsables de l'exécutif communal semblent tourner autour d'un dialogue de sourds, pouvant conduire, fatalement, à des perturbations de l'activité communale, si l'on prend en compte les mouvements de protestation promis par les syndicalistes. Cette tendance apparaît, nettement, dans le contenu du communiqué, diffusé, hier, par le bureau syndical du Snapap de l'APC de Constantine. Utilisant un ton désappointé mais ferme, les rédacteurs de ce document n'ont pas caché leur déception, voire leur irritation face à l'attitude du président de l'APC de Constantine, pour traiter le dossier des « revendications répétées des travailleurs soumises depuis trois mois ».       

Continuant sur la même ligne, cette instance syndicale s'est déclarée fortement « surprise » par le contenu du communiqué n°1, diffusé, le 8 septembre dernier, par le P/APC. Les syndicalistes du Snapap de la mairie s'attendaient plutôt à une invitation officielle du maire pour engager le dialogue autour de leurs revendications, dont la question épineuse des Oeuvres sociales, mais voilà que le P/APC leur annonce, laconiquement, que « ce dossier est à l'étude ».

Aussi, poursuit le Snapap, compte tenu du caractère sensible et urgent que revêt ce dossier qui a fait l'objet d'une réunion entre les deux partenaires sociaux, il y a trois mois, le conseil syndical a décidé, dans sa réunion du 10 septembre, d'exprimer son attachement à « l'organisation du sit-in de protestation, programmé pour ce 16 septembre, à 10h, devant le siège de l'hôtel de ville ». Et dans le cas où les revendications des travailleurs n'aboutissent pas, dans les plus brefs délais, « l'entrée dans une grève ouverte n'est pas à exclure », a menacé le conseil syndical du Snapap.

Pour rappel et selon la plate-forme des revendications brandie par le Snapap, dont copie nous a été remise hier, les questions récurrentes des Oeuvres sociales, du local devant abriter le syndicat et du respect de ses membres, viennent en tête des demandes que le syndicat indépendant ne cesse de brandir depuis plusieurs mois déjà.