Les travaux pour la réalisation des cinq stations de relevage, entrant dans le cadre du projet de dépollution du littoral, seront lancés, le mois de septembre prochain, selon des sources proches de la direction de l'Hydraulique. Un avis d'appel d'offres sera bientôt lancé pour la sélection des entreprises de réalisation de ces cinq stations. Ces dernières seront réalisées dans les quartiers les Planteurs, Ras El Aïn, la Pêcherie, le centre-ville et Gambetta. Ce projet vise à mettre fin aux déversements des eaux usées dans les plages. Réputées, les plages de la corniche oranaise sont prisées par les visiteurs et les touristes, et l'inscription d'une opération d'assainissement est indispensable pour lutter, efficacement, contre cette pollution. Une enveloppe budgétaire, estimée à 350 milliards de centimes, a été débloquée pour cette action qui comprend, notamment, le centre-ville d'Oran et des communes des zones littorales. L'étude a été réalisée par la société de l'eau et de l'assainissement d'Oran (SEOR).

En finir avec les rejets des eaux usées dans la mer et en particulier celui du collecteur de «Fort Lamoune» qui reçoit, quotidiennement, 50.000 m³ d'eaux usées du centre-ville», avant de les déverser dans la mer est l'objectif principal de cette opération. Les eaux usées seront acheminées vers les stations d'épuration (STEP) à l'instar de celle d'El-Kerma pour être traitées et exploitées à des fins d'irrigation agricole, notamment dans la plaine de la Mléta dont le périmètre s'étend sur plus de 8.000 ha. L'objectif porte sur la dépollution de toutes les plages, afin de mobiliser l'intégralité du potentiel en pôles touristiques de la wilaya.

Ainsi, une conduite de 6 km sera installée pour acheminer les eaux usées du centre-ville et du port d'Oran vers les stations d'épuration. Il est également prévu la réalisation de 33 km de canalisations, dans la daïra d'Aïn El Turck pour régler le problème des rejets des eaux usées et en particulier à la plage des Andalouses.