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![]() ![]() ![]() ![]() Le marché des
transferts a été clos le 31 juillet dernier sans qu'il y ait de grosses
transactions cette année dans le championnat de Ligue 1. C'est la première fois
que cela se produit depuis que le football algérien est entré dans le
professionnalisme. Plusieurs facteurs ont amené les clubs à se montrer frileux
cette année dans ce domaine.
La première explication consiste en la réglementation en vigueur. La FAF a obligé l'ensemble des clubs des Ligues 1 et 2 à signer des contrats de deux années au moins avec les joueurs. Cela a stabilisé le marché des transferts, quand on sait que la plupart des joueurs convoités par les clubs sont toujours sous contrat. Durant les deux dernières saisons, le marché avait explosé et les joueurs avaient imposé leur diktat. Libres de tout engagement pour avoir signé des contrats d'une année, au nom de la libre circulation des joueurs, ces derniers n'avaient pas cessé leurs pérégrinations, ce qui avait provoqué une véritable inflation sur le marché des transferts. Aussi, l'USMA, qui avait adopté une politique basée sur le recrutement tous azimuts, avait dopé le marché des transferts en offrant des primes de signatures et des salaires sur lesquels peu de clubs ont pu s'aligner. L'autre cause de la frilosité des transferts en Algérie, cette saison, s'explique par la crise financière qui touche la plupart des clubs. Hormis l'USMA dont la situation financière est stable et qui a décidé de ne plus prôner la politique de recrutement massif, les autres clubs sont en crise et ont du mal à recruter. Les clubs qui ont pu se montrer actifs sur le marché des transferts sont le MC Alger et le CS Constantine, repris respectivement par Sonatrach et sa filiale Tassili Airlines. Ces deux clubs ont pu renforcer leurs effectifs à la faveur des finances dont ils ont bénéficié. Toutefois, l'explication fondamentale de la morosité ayant caractérisé le marché des transferts consiste en l'absence de joueurs de grand talent. L'absence de la formation en Algérie et par conséquent de l'émergence de jeunes talents, a fait que le marché des transferts soit paisible cette saison. La plupart des joueurs engagés proviennent de l'école française. Des joueurs franco-algériens évoluant dans des clubs français de la Ligue 2 ont été recrutés, notamment par l'ESS, le CSC et le MCA. Il faut aussi relever que les joueurs issus du championnat local ne sont plus exportables, à l'exception de Islam Slimani qui a du mal à concrétiser son inespéré transfert à Nantes. |
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