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EL-BAYADH: Une école de formation paramédicale en perspective

par Hadj Mostefaoui

Dans le souci de renforcer davantage le personnel d'encadrement en moyens humains plus performants, une nouvelle école de formation paramédicale sera au rendez-vous d'ici le mois de septembre de l'année 2014. Cette nouvelle structure, dont le premier coup de pioche vient d'être donné tout récemment au cours du mois de mai écoulé sera implantée non loin du centre universitaire. Une enveloppe financière d'un montant global de 300.000.000,00 DA lui a été réservée. Elle sera composée d'un bloc pédagogique d'une capacité d'accueil de 300 places avec un amphithéâtre et d'un internat doté de toutes les commodités pouvant accueillir 150 étudiants. Il s'agit, selon les indiscrétions recueillies presque par césarienne auprès des proches collaborateurs du directeur de la santé d'El-Bayadh, (maître d'ouvrage de ce projet, lequel qualifie le Quotidien d'Oran de persona non gratta en émettant à notre égard et plus d'une fois une fin de non recevoir) d'améliorer et de renforcer la prise en charge de la population locale, plus particulièrement en milieu rural où l'on enregistre un déficit énorme en personnel médical spécialisé lequel accuse un énorme déficit qui mériterait bel et bien d'être comblé. Il y a lieu de noter que le secteur de la santé peine à retrouver la place qui lui échoit et à remplir convenablement sa mission puisqu'il a été de tout temps décrié par la population locale en raison de la qualité des prestations et surtout de l'état de délabrement dans lequel se trouvent ses structures sanitaires rurales ouvertes aux quatre vents. Des salles de soins et centres de santé ruraux qui trainent les pieds, avec un personnel qui subit quotidiennement l'ire des patients en raison du manque de médicaments et du défaut de prise en charge des malades, des ambulances brinquebalantes, les plus souvent en panne ou réquisitionnées par des élus locaux à des fins purement personnelles, tel est, hélas, le tableau peu reluisant qu'offre actuellement le secteur de la santé qualifié de grabataire par les populations des communes et hameaux profondément enclavés de la wilaya.