Pas moins de 150 familles démunies profiteront des actions caritatives à l'approche de la fête de Aïd el Fitr. C'est ce qui ressort du programme élaboré par l'association « Helpiste» dans le cadre de la solidarité ramadanesque. Outre des produits alimentaires pour la préparation des gâteaux de l'Aïd au profit des nécessiteux, 50 enfants de cette catégorie sociale bénéficieront d'habits à l'occasion de la fête de la fin du mois sacré. Poursuivant leur activité au deuxième jour de l'Aïd, les membres de ce club caritatif humanitaire qui se compose de 60 jeunes, rendront visite aux malades dans les hôpitaux et la tournée continuera au niveau des centres sociaux de la wilaya d'Oran. Selon son président, M. Mouaziz Saïd Abdelkader, «Helpiste» a pour objectif «d'aider et améliorer (aussi bien sur le plan moral que matériel) les conditions de vie des cas sociaux, toutes catégories confondues ». L'ambition du club s'étend sur sept principaux axes de travail, à savoir «rendre le sourire et l'espoir aux enfants malades, parrainer les enfants sans soutien et orphelins, participer à changer le regard aux handicapés et à leur réintégration dans la vie sociale, améliorer les conditions de vie des élèves dans le besoin au niveau scolaire, faire oublier aux personnes du 3ème âge leurs situations et leurs problèmes les plus fréquents, en organisant des fêtes où il y aura des distributions de cadeaux, protéger et entretenir les espaces verts au niveau de la wilaya d'Oran, et enfin, lutter contre la toxicomanie, la drogue et les différents fléaux sociaux». Ce sont les principales actions qui motivent les jeunes «helpistes» qui se sont attribués d'autres opérations en ce mois sacré de ramadhan. Selon le bilan rendu public par M. Mouaziz Said Abdelkader, le club a eu cette année à distribuer près de 200 paniers pour les familles pauvres dans plusieurs quartiers d'Oran. Un riche programme est concocté par les «helpistes» ; il s'agit de la sensibilisation des jeunes d'Oran à travers les conférences qui se tiendront dans les universités et les grandes salles publiques sur le phénomène de la harga.